Condor Chimiques peut reprendre un minimum de ses opérations

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Par Jean-Pierre Boisvert
Condor Chimiques peut reprendre un minimum de ses opérations
Condor Chimiques et ses deux grandes bâtisses le long de l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Eugène. (Photo : Gracieuseté)

AFFAIRES. Bonne nouvelle pour Condor Chimiques qui peut reprendre un minimum de ses activités.

Fermée pour cause de COVID-19, l’entreprise drummondvilloise a reçu hier, à la suite d’un article du journal L’Express sur la concurrence déloyale, «l’autorisation de maintenir le minimum de ses services pour reprendre ses activités le temps venu et peut d’ici là servir ses clients dans les secteurs prioritaires», selon une communication du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI).

«Oui, c’est une bonne nouvelle», a commenté Louis Lepage, président-directeur-général de Condor Chimiques. «Nous allons commencé par regarnir nos inventaires et ensuite faire ce qu’il faut pour repartir. Ce qui signifie qu’une demi-douzaine d’employés seront rappelés pour ainsi maintenir, comme ils disent, le minimum de nos services dans les secteurs prioritaires. Car après tout, nous sommes des fournisseurs de produits (chimiques, asphaltiques et cimentaires) pour des clients tels que des quincailleries, des contracteurs et des grossistes dans le domaine des toitures entre autres», a-t-il indiqué.

Louis Lepage a précisé que la reprise des activités aura lieu la semaine prochaine. «Après quoi, on verra», a-t-il dit.

Cette autorisation est en conformité avec le souhait du premier ministre François Legault de «regarder» ce qu’il est possible de faire là où de petits commerçants, qui sont fermés, «se sentent lésés» par rapport à des compétiteurs qui ont la permission de continuer à opérer dans des domaines jugés essentiels.

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