«Ce n’était pas le bon moment» – Mathieu Audet

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Par Lise Tremblay
«Ce n’était pas le bon moment» – Mathieu Audet
Mathieu Audet (Photo : Gracieuseté)

DRUMMONDVILLE. À l’instar de la Ville de Drummondville, Mathieu Audet, candidat à la mairie de Drummondville, a aussi réagi à la sortie d’Alain Carrier relativement à la gestion du budget de la Ville.

«Actuellement, comme citoyen de Drummondville, ma seule préoccupation est de rendre service, bien humblement, à ma communauté, soutient M. Audet. Je ne pensais pas avoir à faire une sortie publique sur d’autres éléments que la lourde propagation de la COVID-19 et ses impacts, mais on m’a demandé mon avis parce que M. Carrier a décidé de faire une sortie publique en temps de crise sanitaire.»

Il ajoute : «Je veux être très clair : je ne minimise aucunement le fait que les élus municipaux et que la Ville de Drummondville, en collaboration avec ses principaux partenaires, doit revoir les investissements prévus et les ajustent. Il faut se le dire : presque tout le monde est en train de revoir son budget, et on peut penser que ce n’est pas différent pour la Ville.»

Considérant qu’il s’agit d’un fait connu que le pays vit une période économique difficile, Mathieu Audet questionne par ailleurs le moment choisi par son adversaire pour faire une sortie publique.

«Était-ce donc le bon moment pour un candidat de faire une sortie publique politique qui tend à la division, alors que la campagne est en mode pause? Je laisse les gens en juger. Cela étant dit, et il me fera un plaisir d’en reparler le moment venu, l’argumentaire de M. Carrier dénote une grande incompréhension de la réalité fiscale municipale : la quasi-totalité des projets mentionnés sont entièrement subventionnés, et plusieurs de ces projets ont déjà été confirmés par Québec. Ça, ça veut dire que ça ne touche pas ou très peu le compte de taxes des gens à court terme», informe-t-il.

Enfin, Mathieu Audet se dit fort préoccupé face à la crise qui secoue actuellement la planète entière.

«Quand je pense aux familles qui n’ont pas l’argent nécessaire pour nourrir leurs enfants. Quand je pense aux risques que prennent notre personnel médical, nos gens de premières lignes. Quand je pense aux entreprises qui subissent les difficiles contrecoups de la propagation du virus. Quand je pense aux gens qui sont inquiets que leurs proches, leurs amis, les gens vulnérables autour d’eux tombent malades, j’en viens à la conclusion suivante : la prochaine fois que quelqu’un prendra la parole publiquement en ce temps de crise sanitaire, j’espère que ce sera pour sensibiliser nos gens, pour les féliciter de leurs actions», termine Mathieu Audet.

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