DPJ : le CIUSSS reste évasif sur les préoccupations soulevées

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Par Cynthia Martel
DPJ : le CIUSSS reste évasif sur les préoccupations soulevées
Marie-Josée Godi, directrice de santé publique et responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ. (Photo : Archives, gracieuseté)

CORONAVIRUS. Dans un article publié ce matin, une intervenante de la Protection de la jeunesse (DPJ) à Drummondville déplorait le peu de mesures d’hygiène mises en place dans son milieu de travail depuis le début de la pandémie. Interpellés par L’Express à ce sujet lors de leur conférence de presse quotidienne, les dirigeants du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec sont restés évasifs sur les problématiques nommées.

D’entrée de jeu, les responsables du CIUSSS ont été catégoriques : il est primordial que les services de la DPJ puissent continuer à être fournis.

«C’est clair que ça semble être un peu anxiogène pour certains intervenants, mais c’est important pour nous de maintenir cette mission auprès de ces jeunes qui sont très vulnérables», affirme Marie-Josée Godi, directrice de santé publique et responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ.

À ses dires, les intervenantes ont à suivre des procédures qui ont été clairement émises, avant de se présenter dans une résidence.

«On est conscient que dans certains cas, il y a des personnes dans les familles visitées qui ne vont pas respecter les recommandations. Alors l’intervenant sait qu’il doit s’assurer avant de se déplacer que les membres de la famille ne présentent pas les facteurs de risque (voyageurs, avoir été en contact avec des personnes positives à la COVID ou présentant des symptômes qui s’apparentent à ceux causés par le coronavirus). L’intervenant pourra alors décider de reporter son intervention, mais s’il juge qu’il s’agit d’une urgence, il aura une protection», explique-t-elle.

Quant aux mesures de salubrité, le président-directeur général adjoint du CIUSSS MCQ, Gilles Hudon, indique que la désinfection des lieux et des postes de travail se fait de façon régulière.

Il concède toutefois que la distanciation physique de deux mètres peut être difficile à respecter dans certains bâtiments.

«Au cours de la dernière année, nous avons procédé à plus de 1000 embauches, donc malheureusement, on ne peut pas respecter la distance physique de deux mètres dans l’ensemble de nos installations. En contrepartie, on demande de se laver les mains, évidemment régulièrement, et d’être vigilants».

M. Hudon et Mme Godi n’ont pas donné d’explications quant aux personnes qui doivent tout de même travailler, même s’ils reviennent de voyage ou qui ont été en contact avec des voyageurs.

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