Drummondville se conformera aux exigences de Québec

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Par Marilyne Demers
Drummondville se conformera aux exigences de Québec
Drummondville compte sept services essentiels dans son plan particulier d’intervention en cas de pandémie. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CORONAVIRUS. La Ville de Drummondville se conformera aux exigences du gouvernement Legault, qui demande la fermeture des services non essentiels jusqu’au 13 avril.

Quelques heures après cette annonce, la Ville vérifiait la possibilité d’ajouter certaines activités à la liste des services essentiels de son plan particulier d’intervention en cas de pandémie.

La séance du conseil municipal s’est déroulée à distance, en visioconférence, pour un certain nombre d’élus, lundi soir. (Photo: Gracieuseté)

Celui-ci compte les services liés à l’usine de traitement de l’eau potable, à l’usine de traitement des eaux usées, aux travaux publics, à l’informatique, au capital humain, aux communications et à la sécurité incendie.

«Il nous reste à obtenir des précisions, par exemple, si la réparation des nids-de-poule peut être considérée dans les mesures d’urgence pour être capable d’y affecter du personnel. On est en train de faire des vérifications», fait savoir le directeur général de la Ville de Drummondville, Francis Adam.

Alors que le personnel attitré aux services essentiels demeurera sur le terrain, les employés des services non essentiels devront se tourner vers le télétravail, si possible. «Tous les gens qui sont capables de faire du télétravail vont le faire. C’est ce qu’on est en train d’évaluer poste par poste», précise Francis Adam.

La semaine dernière, une vingtaine d’employés de la Ville effectuaient du télétravail. Ce nombre devrait augmenter au cours des prochains jours.

Le chantier du futur Centre sportif Girardin est suspendu. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Compte tenu de la fermeture des chantiers de construction, les projets prévus au cours des prochains mois pourraient être retardés. À Drummondville, la construction du futur Centre sportif Girardin devait débuter ce printemps.

«On ne se comptera pas d’histoire. Est-ce qu’il va y avoir des impacts, est-ce qu’ils vont être mineurs ou majeurs, ça reste à déterminer dépendamment du temps que ça va durer. Si c’est trois semaines, ça se rattrape assez bien. Si c’est trois mois, c’est une autre paire de manches. C’est au fur et à mesure que les développements vont se faire qu’on aura des précisions», indique le directeur général.

La Ville continuera de suivre l’évolution de la situation.

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