Marché public : «On a des normes sanitaires extrêmement élevées»

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Par Ghyslain Bergeron
Marché public : «On a des normes sanitaires extrêmement élevées»
Le Marché public de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron, archives)

COVID-19. Vendredi matin, comme toutes les semaines depuis des années, le Marché public de Drummondville a ouvert ses portes. En fait, il a ouvert seulement deux portes afin de contrôler l’arrivée des clients et assurer la salubrité des lieux en raison du coronavirus qui circule partout dans le monde. La direction a adopté plusieurs mesures afin de limiter les risques de propagation de la COVID-19.

Avant même d’entrer dans le bâtiment, les clients sont invités à se diriger vers les portes d’entrée du stationnement face au parc Gerrard-Perron et à la rue Saint-Jean. Une fois à l’intérieur, une station de gel de désinfectant est bien à la vue afin que tout un chacun puisse se laver les mains. Par la suite, un employé du marché désinfecte les paniers avant que le client ne lui touche. Quand le consommateur est prêt à quitter les lieux avec ses emplettes, le panier est de nouveau nettoyé avant d’être placé dans une zone inaccessible. De plus, les poignées des portes d’entrée sont aseptisées plus souvent qu’à leur tour.

«On ne savait pas comment ça allait se passer ce matin. On remarque que les gens sont extrêmement civilisés. Ils respectent les mesures mises en place. On a retiré l’espace de restauration afin d’éviter que les gens restent», a fait savoir Jean-François Phaneuf, président de la coopérative du Marché public.

La responsabilité de la salubrité des espaces de travail est entre les mains des marchands propriétaires. Ainsi, il est plus facile de gérer la propreté des lieux.

«Nous sommes régis par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). On a des normes sanitaires qui sont extrêmement élevées. Aujourd’hui, les clients nous pointent ce qu’ils veulent. Rendus à la maison, ils peuvent nettoyer les fruits et les légumes achetés dans une solution de vinaigre blanc et de l’eau», a ajouté M. Phaneuf.

Des marchands satisfaits

Tous les kiosques de vente étaient ouverts, sauf un seul qui, en raison de manque de produits, était absent. «Les gens sont respectueux. On emballe les pommes dans nos sacs, mais si le client a son propre sac réutilisable, il dépose lui-même ses pommes dedans. On a modifié quelques comportements afin de protéger les employés et les clients. Bien sûr, on désinfecte la machine de paiement par carte après chaque utilisation», a mentionné Sylvie Boivin, mère de la propriétaire du verger Rouge pomme de Rougemont.

Une clientèle souriante

L’Express a été à même de constater les paroles des différents intervenants. Les clients sont espacés et attendent leur tour. Plusieurs se saluent en sillonnant les allées du marché. «Non mais que ça fait du bien de voir le monde sourire», a lancé un client en croisant une connaissance. Que ce soit des familles, des couples jeunes ou d’âge mûr, tous semblaient y trouver leur compte.

À moins que les directives gouvernementales ne changent, le Marché public sera ouvert les vendredis et samedis aux même heures qu’à l’habitude.

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