Des jeunes utilisent des objets recyclés et des rebuts pour créer une œuvre

Des jeunes utilisent des objets recyclés et des rebuts pour créer une œuvre
Les jeunes qui ont participé à l’œuvre sont Alexandre Cyr, Delphine Bonenfant, Coralie Lamothe, Loïc Gosselin, Jasmin Michaud, Laurence Leclerc, Danahée Richard, Laurence Pellerin, Maëlie Lavallée, Alycia Nadeau-Jetté, Béatrice Leclerc et Alexia Duquette. (Photo : gracieuseté)

CULTURE. Les artistes Étienne Cyr et Myriane Châteauneuf ainsi que des élèves de cours privés d’art de Victoriaville et de Drummondville ont réalisé l’œuvre Planète ou rien!, composée presque exclusivement de rebut et d’objets recyclés.

L’œuvre, créée dans le cadre du concours Une créativité planétaire organisé par les Rendez-vous de la francophonie, est une impressionnante sculpture d’assemblage d’inspiration totémique et d’une hauteur de neuf pieds.

Elle présente de multiples symboles et références à l’urgence climatique et aux enjeux environnementaux auxquels la Terre fait face. Elle offre également une vision organique et poignante des défis que nous devons relever quant à l’avenir de notre planète et la sauvegarde de la vie.

Elle a été réalisée avec des objets plus inusités les uns que les autres tels qu’une manette de télévision, un globe terrestre, des poignées de tiroir et des bouteilles d’eau, notamment. Dans le cadre de ce concours, les Rendez-vous de la francophonie proposaient de revaloriser ce qui se trouve dans l’environnement en réutilisant des objets de tous les jours ou des objets recyclés pour créer une œuvre d’art.

Pour l’artiste Myriane Châteauneuf, instigatrice du projet, il s’agissait d’une occasion unique pour ses élèves en cours privés, âgés de 4 à 16 ans, de poser un geste concret en lien avec l’environnement.

«Je souhaitais leur faire vivre une expérience hors du commun dans la création d’une œuvre vibrante pour la défense de notre planète. Pouvoir travailler avec Étienne Cyr, dont les œuvres prennent forme dans une âme dénonciatrice de la surconsommation, a permis d’enrichir encore plus leur démarche et leur créativité. Une fois de plus, il a su nous épater avec, pour la première fois à ses côtés, toute une équipe de jeunes écologistes en devenir», lance-t-elle.

Mme Châteauneuf axe ses cours artistiques sur l’exploration de tous les médiums possibles. «J’enseigne aux jeunes que l’art n’a de limite que leur imagination et que celle-ci peut aller loin», ajoute-t-elle.

Étienne Cyr, récipiendaire du prix coup de cœur du GalArt 2018, s’est fièrement associé au projet. L’utilisation de rebuts est au cœur même de sa démarche artistique et des ateliers créatifs qu’il donne aux jeunes un peu partout au Québec. C’est sa façon de jeter un regard critique sur les modes de consommation et d’exploitation des ressources tout en illustrant l’importance de la récupération et de la revalorisation des objets.

«Avec Myriane et ses élèves, nous avons pu réaliser une sculpture qui, je crois, incarne bien ces enjeux à travers le regard des jeunes, qui sont particulièrement sensibles et interpellés quant à l’avenir de leur planète», fait-il savoir.

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