Un premier complexe canin ouvre ses portes à Drummondville

Un premier complexe canin ouvre ses portes à Drummondville
Maryse Joyal, Nathalie Turcotte, Johanne Brouillard et Hélène Rajotte (absente sur la photo) ouvrent les portes de leur complexe canin. (Photo : Erika Aubin)

CHIENS. Il n’est pas toujours évident de trouver un endroit où faire bouger son chien, surtout pendant la saison froide. Un complexe canin intérieur a ouvert ses portes ce samedi, sur le boulevard Mercure. Il s’agit d’une première dans la région.

Hélène Rajotte, Johanne Brouillard, Maryse Joyal et Nathalie Turcotte sont quatre passionnées de tout ce qui touche l’univers canin. Elles ont transformé le sous-sol de l’église Sainte-Thérèse en un vrai paradis pour les chiens. Il s’agit cependant d’un endroit temporaire, car elles rêvent de bien plus grand pour l’avenir de leur Complexe canin Centre-du-Québec. Les propriétaires attendent de trouver le local parfait pour agrandir leur terrain de jeu.

«Les gens possèdent de plus en plus souvent un chien. Ce ne sont plus des chiens attachés dehors, ils font maintenant partie de la famille. On voulait offrir un endroit intérieur pour pratiquer des sports avec nos bêtes. On les fait réfléchir quand on travaille avec eux. C’est très bon pour l’animal, et ce, tant pour son physique que pour développer son intelligence», explique Nathalie Turcotte.

«Il n’y a pas de centre canin intérieur dans la région. Les plus près sont à Montréal et Québec», ajoute Maryse Joyal.

L’endroit est idéal pour que les chiens et leurs maîtres puissent pratiquer différents sports tels que l’agilité et le frisbee. Des cours de dressage seront également offerts par l’école Éduc O Poils. «Beaucoup de gens n’ont jamais suivi de cours d’obéissance. Quand on voit des accidents qui surviennent avec des chiens, ce n’est pas une question de race. Si l’animal n’a pas été bien éduqué dès son plus jeune âge, ça amène de gros problèmes plus tard», souligne Mme Turcotte.

Il y aura aussi une garderie, un service de toilettage ainsi qu’une friperie canine. «On invite les gens à apporter les harnais, les laisses et tout objet dont ils n’ont plus besoin pour que l’on puisse les revendre à un prix dérisoire», laisse entendre Mme Turcotte.

Malgré l’amputation d’une jambe, Marie-Josée Brunet pratique un sport d’agilité avec son chien. (Photo : Erika Aubin)

L’agilité, un sport pour tous

D’après Nathalie Turcotte, la discipline d’agilité est accessible pour tout le monde. Il y a autant de personnes âgées que de jeunes enfants qui le pratiquent. Ce sport peut même s’adapter à une personne vivant avec un handicap.

C’est le cas de Marie-Josée Brunet, qui a été atteinte de deux cancers, dont qui a mené à l’amputation de sa jambe. Cet obstacle ne l’a toutefois pas empêché de pratiquer l’agilité avec son toutou.

«Mon chien m’écoute, mais à distance. Je bouge sur le parcours, mais moins rapidement. Je guide mon chien grâce au positionnement de mon corps et avec des commandes verbales. Je ne peux pas utiliser mes mains, car je dois tenir mes béquilles, mais j’ai développé une technique pour que ça fonctionne», raconte Marie-José Brunet, qui possède un Border Collie, un chien de berger. «Tout le monde peut pratiquer ce sport. Il suffit de s’adapter selon nos capacités», conclut-elle.

 

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