Deux «cousins français» en finale du Challenger

Deux «cousins français» en finale du Challenger
Le Français Arthur Rinderknech a atteint la finale du sixième Challenger de tennis de Drummondville. (Photo : gracieuseté du Challenger)

TENNIS. La finale du sixième Challenger de tennis Banque Nationale de Drummondville mettra en vedette deux «cousins français», ce dimanche, au centre de tennis intérieur René-Verrier.

Douzième tête d’affiche du tournoi, Arthur Rinderknech a disputé une demi-finale sans faille contre l’Australien Christopher O’Connell pour l’emporter en deux manches de 6-4 et 6-2 devant une salle comble de 525 spectateurs.

Solide en fond de terrain et répondant aux vives attaques du 115e joueur à l’ATP, dont les coups sont généralement très pénétrants, la 239e raquette mondiale a démontré une fois de plus à quel point le niveau de jeu est serré en série Challenger, peu importe l’écart de classement entre les joueurs.

Rinderknech a surtout insisté sur la nécessité de connaître un bon départ dans le match : «La première manche était vraiment importante. Celui qui allait l’emporter allait prendre un ascendant important sur le match et c’est ce qui s’est produit» a-t-il dit répondu à chaud, en entrevue sur le terrain.

Après avoir échappé une partie au service au septième jeu, O’Connell s’est bien battu, mais dès le début de la deuxième manche, il a paru mis à mal par son dos, ce qui n’a pas échappé au Français. «Le premier set a été une grosse bagarre. Il était très difficile à jouer. En début de deuxième manche, j’ai vu qu’il n’était pas bien et j’ai simplement tenté d’en profiter au maximum et de prendre les devants dès le début» d’analyser Rinderknech.

Les bombes de Cressy

Arthur Rinderknech se mesurera donc au Franco-Américain Maxime Cressy, 252e joueur mondial et tombeur du tenace Allemand Johannes Haerteis, seul «non favori» à avoir accédé au carré d’as. La logique a été respectée dans la première demi-finale de la journée, puisque Cressy l’a emporté 7-6 (2) et 6-4.

À nouveau, le géant de 6 pieds et 7 pouces, a catapulté plusieurs bombes sur son premier service (jusqu’à 218 km/heure), ce qui a constitué pour lui un avantage indéniable, bien que Haerteis n’ait vraiment pas à rougir de l’opposition qu’il a fournie à Cressy.

Le Franco-Américain Maxime Cressy s’est imposé dans la première demi-finale de la journée. (Photo gracieuseté du Challenger)

En entrevue sur le central avec la présidente d’honneur du Challenger et analyste à RDS, Hélène Pelletier, à l’issue de son match, Cressy était visiblement heureux d’accéder à la ronde ultime. «C’est une sensation incroyable de faire la finale à Drummondville. Je travaille très fort tous les jours pour passer à l’étape supérieure. C’est donc très important pour moi. Il ne me manque pas grand-chose pour en arriver là» de dire Cressy, qui est originaire de Paris, mais qui vit désormais à Los Angeles.

Quant à Rinderknech, il a dit savoir à quoi s’attendre de son «cousin», même si les deux ne se sont encore jamais affrontés. «Je sais qu’il est un très gros serveur et un bon volleyeur. C’est parfait, car j’aime bien retourner», de déclarer celui-ci avant de se préparer pour la finale du double.

Interrogé sur ce qu’il devait améliorer en vue de la finale, Cressy a fait sourire les spectateurs en affirmant qu’il entendait bien «se faire un petit panier de balles de service d’ici demain». Si son arme de prédilection est à point dimanche, il peut effectivement rêver à soulever la coupe René-Verrier.

Rinderknech et Guinard champions en double

En finale du double, Arthur Rinderknech et son compatriote Manuel Guinard ont livré un duel de titans à la paire composée du Dominicain Roberto Cid Subervi et du Portugais Goncalo Oliveira. Les Français, deux géants de près de deux mètres, ont eu le dessus en deux manches de 7-6 (4) et 7-6 (3), dans un duel épique, probablement l’un des plus excitants à avoir eu lieu sur les courts du centre de tennis intérieur René-Verrier depuis les débuts du Challenger il y a maintenant six ans.

Les Français Manuel Guinard et Arthur Rinderknech, champions du double au Challenger Banque Nationale de Drummondville. (Photo gracieuseté du Challenger)

Une bonne partie des spectateurs étaient demeurés sur place pour la finale, ce que les quatre joueurs ont souligné dans leurs remerciements. Et comme ils le soulignaient, «ce n’est pas toutes les semaines que nous avons la chance de jouer devant d’aussi bonnes foules et c’est très agréable», de dire notamment le finaliste de dimanche en simple, Arthur Rinderknech.

Dimanche, la finale du simple débutera à 13 h, mais les spectateurs sont invités à se présenter au centre de tennis intérieur René-Verrier à partir de 11 h 30 pour une fête d’avant-match sur la promenade. La cérémonie d’avant-match est prévue dès 12 h 40. (JH)

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