TRANSPORT. Transport Dessaults a déménagé en novembre dernier ses activités à Notre-Dame-du-Bon-Conseil. L’entreprise a investi tout près de 4,3 M$ dans la construction d’une nouvelle bâtisse, située près de l’A-20, un endroit privilégié qui lui permettra de se tailler une place de choix dans le milieu du transport routier.
Auparavant situé à Sainte-Brigitte-des-Saults, Transport Dessaults a déménagé dans la municipalité voisine, puis a créé tout près d’une dizaine d’emplois.
«L’objectif était de se rapprocher de l’autoroute. Avant, on était à 11 kilomètres de l’A-20. Ici, on est à 800 mètres. On est maintenant situé sur un terrain de choix entre Québec et Montréal, Trois-Rivières et Sherbrooke et Toronto et Moncton. C’est difficile d’être plus central», lance José Serli, président.
«La nature de nos opérations est de partir tous les matins et de revenir tous les soirs à notre lieu de transit. Chaque jour en semaine, notre armée de camionneurs se déploie sur le réseau. On fait nos livraisons, puis revient avec de la marchandise», explique-t-il.
Ce dernier a racheté Transport Dessaults en 2013 avec l’objectif de la remettre sur pied. L’entreprise était en difficulté financière. «On était très mal équipé à Sainte-Brigitte-des-Saults. Le terminal était vieux et peu adapté pour nos opérations. Nos installations nous permettent d’avoir de nouveaux clients», souligne-t-il.
«Il fallait restructurer la compagnie et prouver qu’on était capable de générer des profits», ajoute José Serli, qui a travaillé pour plusieurs entreprises spécialisées dans le transport routier avant de racheter Transport Dessaults.
Une entreprise qui voit loin
L’entreprise a de grands projets ambitieux. L’été prochain, elle investira 800 000 $ pour un nouveau garage qui accueillera l’atelier mécanique. Elle veut également acquérir le terrain adjacent au 1600 chemin Quatre Saisons pour 500 000 $.
Ces 5,6 M$ d’investissements complèteraient ce que M. Serli appelle «la première phase». «On a l’espace nécessaire pour trois autres phases. Après cette phase, on souhaite agrandir nos entrepôts. Ces investissements nous poussent à croître. On aimerait aussi passer de 75 employés à 100», souligne M. Serli.
Malgré la pénurie de main d’œuvre qui sévit partout au Québec, José Serli reste confiant. «On ne manque pas tant d’employés. C’est certain qu’on est toujours à un ou deux chauffeurs du bonheur. C’est un effort de tous les instants d’essayer de conserver nos bonnes conditions de travail», fait-il savoir.
Chaque trimestre, José Serli sonde le marché. «Il y a plusieurs compagnies de transport dans la région. On doit constamment se tenir au même niveau, mais comme on est une jeune entreprise dynamique, ça attire les employés», conclut-il.
