Deuxième victoire d’étape spectaculaire pour Fuglsang

Deuxième victoire d’étape spectaculaire pour Fuglsang
(Photo : archives)

CYCLISME. Le «début catastrophique» qu’ont connu Hugo Houle et ses coéquipiers chez Astana ne laissait pas présager une deuxième victoire d’étape pour leur meneur Jakob Fuglsang au Tour d’Andalousie. C’est tout de même ce que le Danois a réussi à faire contre toute attente, vendredi, lui qui consolide ainsi son avance au classement général.

«On a complètement manqué notre coup! Je n’avais jamais perdu le contrôle d’une étape comme ça dans toutes les courses où on a eu la chance d’être devant», a déclaré le cycliste drummondvillois originaire de Sainte-Perpétue au sujet du départ laborieux de son équipe.

Pendant un bon moment, Jakob Fuglsang et l’Espagnol Ion Izagirre, aussi d’Astana, ont été seuls dans un groupe d’environ 50 coureurs en tête, ce qui aurait pu coûter très cher à la formation. «Ils étaient vraiment à risque. Tout compte fait, d’autres équipes ont été piégées et on a réussi à rattraper le groupe de tête. J’ai roulé très fort et je me suis écarté à 5 kilomètres de l’arrivée au pied de la dernière montée. Encore une fois, Fuglsang a été incroyable et a répondu à toutes les attaques», a raconté Houle.

Placés tout juste devant Fuglsang à environ 50 mètres de la ligne d’arrivée, Dylan Teuns et Jack Haig ont manqué un virage et ont chuté, ce qui a permis au membre d’Astana de filer vers la victoire dans une fin de course endiablée. Il a enregistré un chronomètre de 4 h 33 min 25 s et compte maintenant une avance de 14 secondes sur son plus proche poursuivant au classement général provisoire, l’Espagnol Mikel Landa.

On a vraiment été chanceux. C’était une fin de course assez folle et je ne pensais jamais qu’on allait s’en sortir aussi bien. On est resté calme et heureusement, on a réussi à revenir», a confié Houle, qui termine 93e de cette étape de 176,9 km.

Le Tour d’Andalousie reprendra samedi avec une quatrième étape de 125 km entre Villanueva Mesia et Grenade. «On va devoir apprendre de ce qui est arrivé aujourd’hui et mieux gérer le départ parce qu’on s’expose énormément dans cette situation. Les jambes vont parler à la toute fin, mais il ne faut pas jouer avec le feu», a conclu Hugo Houle. (JH)

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