Le temps des sucres s’annonce «mémorable»

Le temps des sucres s’annonce «mémorable»
Le ministre André Lamontagne a lancé la saison des sucres, le 18 février. (Photo : Gracieuseté)

TEMPS DES SUCRES. La saison des sucres 2020 s’annonce mémorable, si on se fie à la cérémonie d’entaillage d’un érable qui a eu lieu ce matin. Véritable tradition annuelle dans le milieu acéricole, l’événement qui lance officiellement la saison des sucres a pris des airs de fête, à l’érablière du parc du Bois-de-Coulonge à Québec, où l’on a souligné le 30e anniversaire de la mise sur pied du plan conjoint en acériculture.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, ainsi que plusieurs députés du gouvernement provincial ont d’ailleurs pris part à la cérémonie d’entaillage.

C’est le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, qui, perceuse en main, a procédé à l’entaillage officiel.

Le livre a officiellement été lancé le 18 février.

«Le sirop d’érable constitue un élément clé de l’identité culturelle et culinaire québécoise. Rappelons que cet or blond est une richesse exclusive à l’est de l’Amérique du Nord et plus particulièrement au Québec, d’où provient environ 90 % de la production canadienne et 70 % de la production mondiale. Nous sommes très conscients du rôle majeur de l’industrie dans notre économie. Le savoir-faire des acériculteurs québécois fait la fierté de tout le Québec», a déclaré le ministre.

Les représentants des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) en ont profité pour lancer le livre Si l’érable m’était conté, qui relate 100 ans d’histoire en acériculture au Québec.

Construit en 16 chapitres entrecoupés de photos de familles acéricoles, le livre Si l’érable m’était conté, 1920 – 2020 : un siècle d’acériculture au Québec campe le contexte qui, dès les années 1920, a mené à l’action collective et à la création du système acéricole québécois. Il raconte une histoire de passion et la réalisation du potentiel d’un produit dont le Québec est le premier producteur mondial. «L’ouvrage lancé aujourd’hui fait comprendre encore davantage la place qu’occupe ce produit dans l’imaginaire collectif et le patrimoine québécois», a conclu le ministre Lamontagne. (LT)

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