Déception canadienne au Challenger

Déception canadienne au Challenger
Brayden Schnur et Liam Caruana reçoivent les instructions de l’arbitre lors du tirage au sort précédant leur affrontement. (Photo : gracieuseté du Challenger de Drummondville)

TENNIS. On l’attendait avec impatience. On osait même rêver d’un deuxième champion canadien en six ans, après Denis Shapovalov en 2017. Malheureusement, Brayden Schnur a «frappé un os» mardi soir au Challenger Banque Nationale de Drummondville. À seulement 5 pieds et 10 pouces, l’Italien Liam Caruana s’est dressé tel un géant sur le court central du centre de tennis intérieur René-Verrier.

Sur papier, ça semblait pourtant un duel inégal, Schnur étant classé 178e au classement de l’ATP, alors que Caruana pointait au 439e échelon mondial. Mais dès les premiers échanges, on s’est bien rendu compte que l’athlète de 22 ans était venu pour jouer. Solide tant au service qu’en retour, il s’est vite forgé une avance de 3-0. Un peu secoué, le Canadien a tout de même réussi à mettre à profit son immense service pour revenir dans le match et forcer la tenue d’un bris d’égalité, qu’il a toutefois laissé filer, 7-1.

L’Ontarien Brayden Schnur s’est incliné en deux manches de 7-6 et 6-4 devant l’Italien Liam Caruana. (Photo gracieuseté du Challenger de Drummondville)

Visiblement frustré par la qualité du jeu de son adversaire, Schnur n’a jamais pu trouver de solution et a été obligé de forcer la note sur plusieurs points cruciaux, sans succès. Résultat final, 7-6, 6-4 en faveur du négligé. Dommage, mais c’est là toute la beauté du circuit Challenger : tout le monde peut battre n’importe qui, un soir donné…

Le deuxième favori éliminé

Avant la défaite de Schnur, l’autre événement marquant de la journée a été la défaite du deuxième favori, Go Seoda, du Japon. Le vétéran de 35 ans, 114e joueur mondial, a frappé un mur, littéralement, en la personne Patrik Niklas-Salminen. Les deux se sont livré un duel d’une rare intensité, duquel le Finlandais est sorti vainqueur en deux manches de 7-6 (5) et 6-4.

Il sera à surveiller, ce Niklas-Salminen. Le colosse de 6 pieds et 2 pouces, classé 304e au classement de l’ATP, sert des balles deux feux et dicte les points grâce à un jeu en fond de terrain tout en puissance.

Entrée en scène de Koepfer

Mercredi soir, vers 19 h, ce sera l’entrée en scène du premier favori du tournoi, l’Allemand Dominik Koepfer. Classé 92e joueur mondial, il affrontera l’Américain Strong Kirchheimer, tombeur du Canadien Filip Peliwo lundi.

Pour ceux qui pourront arriver tôt au centre de tennis intérieur René-Verrier, notons que le 11e favori au Challenger, l’Américain Sebastian Korda, disputera son premier match dès 10 h sur le court centre.

Korda est le fils du champion de l’Open d’Australie, Peter Korda. Originaire de la République tchèque, ce dernier occupait d’ailleurs le deuxième rang mondial en février 1998, soit il y a 22 ans. On l’a vu faire acte de présence à quelques reprises à Drummondville depuis le début de la semaine et on peut penser qu’il surveillera fiston de près mercredi matin.

C’est une journée très chargée qui se dessine mercredi, avec pas moins de 14 matchs à l’affiche, soit huit en simple et six en double. Le jeune Alexis Galarneau, qui a livré une belle bataille lundi soir, sera notamment de retour dans le quatrième match au programme sur le court central, alors qu’il fera ses débuts en double, en compagnie de son compatriote, Brayden Schnur. Les deux affronteront la paire composée du Dominicain Roberto Sid Subervi et du Portugais, Goncalo Oliveira.

Notons enfin que le troisième favori, Christopher O’Connell, débutera également son Challenger en début d’après-midi. L’Australien affrontera le Français Antoine Escoffier, tombeur de Galarneau lundi soir.

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