«J’aimerais avoir un peu d’espoir» – Jessica Bellemare

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Par Ghyslain Bergeron
«J’aimerais avoir un peu d’espoir» – Jessica Bellemare
Jessica Bellemare. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

CHEERLEADING. L’équipe de football canadienne professionnelle, les Alouettes de Montréal, a annoncé jeudi que la troupe de cheerleading, qui était en action depuis 1996, ne pourra fouler le terrain du Stade Percival-Molson lors de la saison 2020, car la nouvelle direction a décidé de mettre fin aux opérations des meneuses de claque.

La Drummondvilloise Jessica Bellemare, qui allait commencer sa quatrième année comme cheerleader chez les Alouettes, est sous le choc. «On n’a rien vu venir. Les auditions pour la prochaine saison devaient se tenir dans quelques semaines et rien ne laissait présager cette nouvelle. On l’a apprise via la page Facebook de notre entraîneur. Il y a des filles qui faisaient ça depuis 15 ans. Déjà que nous n’avions pas participé aux célébrations de la coupe Grey en 2019, c’est désolant», a-t-elle affirmé lors d’une entrevue téléphonique, vendredi.

Malgré la mauvaise nouvelle, Mme Bellemare n’est pas amère. «J’aimerais avoir un peu d’espoir, mais la situation n’est pas entre nos mains. Le bon dans tout ça, c’est qu’on peut voir tout l’appui de la communauté. Il y a une pétition qui circule et des fans veulent même mettre sur pied une campagne de sociofinancement pour forcer la main de la direction pour que nous soyons de retour. C’était un rendez-vous hebdomadaire pour les «girls». C’était notre soirée de filles! Nous étions aussi près des fans en participant à plusieurs implications communautaires tout au long de la saison», a ajouté l’athlète de 28 ans.

Jessica Bellemare continuera d’enseigner sa discipline au Collège Saint-Bernard et au sein de l’école de danse Any Levasseur.

Jessica Bellemare, à l’extrême gauche. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)
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