Des nouveaux locaux pour le CEPS

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Par Cynthia Martel
Des nouveaux locaux pour le CEPS
Rock Moisan, président du CEPS, et Sandrine Vanhoutte, directrice générale. (Photo : Cynthia Giguère-Martel)

AIDE. Pour répondre plus adéquatement aux diverses demandes grandissantes, le Centre d’écoute et de prévention du suicide (CEPS) Drummond s’est donné les moyens de ses ambitions, à commencer par de nouveaux locaux.

L’augmentation des demandes, tant du côté des lignes d’intervention, des relances, des services d’endeuillés que des services aux proches de personnes suicidaires ainsi que le nombre croissant de formations et d’activités de sensibilisation ont poussé l’organisme à élaborer une planification stratégique quinquennale.

Plus de 35 personnes – employés, bénévoles, membres du conseil d’administration et membres de la communauté – ont donné plus de 1500 heures pour coucher sur papier ce plan donnant ainsi une vision pour le CEPS à court, moyen et long terme. De ce plan découle une centaine d’actions à déployer selon six axes prioritaires.

La première action était donc le nouveau lieu.

«La superficie est passée de 1000 pieds carrés à 3000 pieds carrés», indique Rock Moisan, président de l’organisme maintenant situé au 575, rue des Écoles, dans l’ancienne usine Denim Swift.

Local de rencontre. (Photo Cynthia Giguère-Martel)

Y sont aménagés, entre autres, un espace de rencontre pour les endeuillés, un local pour les intervenants, un autre pour recevoir les appels logés à la ligne d’écoute, puis un local dédié spécialement à l’accueil des enfants endeuillés, une nouveauté.

«Il faut travailler en amont avec eux (les enfants). Donc c’est important de faire de la prévention pour venir mettre un filet social autour d’eux tout en faisant la promotion de la vie. Nous sommes bien contents de ce nouvel espace», fait valoir M. Moisan.

«Promouvoir la vie, il s’agit justement d’un axe qu’on met de l’avant maintenant, car c’est porteur d’espoir. D’ailleurs, notre nouveau logo en fait mention», fait savoir Sandrine Vanhoutte, directrice générale du CEPS.

Avec ce projet de déménagement vient l’embauche de nouvelles ressources. Une agente de liaison et d’administration a récemment été embauchée. Le nombre d’intervenants, maintenant au nombre de six, a doublé. Un nouveau poste en philanthropie a également été créé.

Par ailleurs, l’organisme peut compter sur la précieuse aide d’une quarantaine de bénévoles.

Soulignons en terminant que le CEPS organise pour la troisième année consécutive le Match pour la vie, ce samedi au Centre Marcel-Dionne, en collaboration avec les Voltigeurs de Drummondville.

Hausse des appels

Au cours de 2018-2019, le Centre d’écoute et de prévention du suicide (CEPS) Drummond a reçu 6578 appels, soit environ 700 de plus que l’année précédente.

«Cette année, on approchera les 8000 appels», note la directrice générale Sandrine Vanhoutte.

«Mais je ne suis pas en train de dire qu’il y a plus de détresse. C’est juste que les gens sont plus sensibilisés, connaissent mieux nos services et ça dit aussi que notre message passe.»

«Quand je me suis joint au conseil d’administration il y a cinq ans, il y avait eu 3500 appels cette année-là. Il y a donc une augmentation moyenne de 1000 appels par année», laisse entendre Rock Moisan, président.

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