2019, l’année du Centre des loisirs à Saint-Germain

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
2019, l’année du Centre des loisirs à Saint-Germain
L’inauguration du Centre des loisirs s’est tenue le 7 septembre dernier en présence de plus de 200 personnes. (Photo : Photo d’archives – L’Express)

REVUE DE L’ANNÉE. Le moment fort de Saint-Germain-de-Grantham en 2019 a sans aucun doute été l’inauguration du Centre des loisirs, un projet rassembleur tant attendu.

Inauguré le 7 septembre en présence de plus de 200 personnes, ce centre des loisirs évalué à 3,1 M$, fait la fierté de tous.

Trois mois plus tard, la mairesse de Saint-Germain, Nathacha Tessier, peut déjà affirmer que cette nouvelle infrastructure est populaire, justifiant ainsi le travail acharné des autorités pour la rendre concrète.

«Ça faisait tellement longtemps qu’on l’attendait. Depuis l’ouverture, la salle est louée tous les week-ends. On s’est fait approcher plusieurs fois jusqu’à maintenant pour des idées d’activités. Notre but c’était que ça soit disponible 12 mois par année et ça l’est. On pense et espère que ce sera très achalandé. Je suis certaine que cet endroit va solidifier la communauté, il est le point central du présent et du futur», explique-t-elle.

Les employés sont plus qu’à l’étroit dans l’hôtel de ville. (Photo d’archives – L’Express)

Le centre des loisirs, rappelons-le, comprend une patinoire couverte, des vestiaires, une salle multifonctionnelle, une aire de cuisine communautaire, des espaces dédiés aux organismes, une agora ainsi que 16 plateaux sportifs.

Quelques aménagements restent à faire en 2020, dont le skatepark. De plus, sur le terrain à droite du bâtiment, le Pavillon des agriculteurs y sera construit.

«Les agriculteurs de la municipalité se sont mobilisés pour amasser 25 000 $ pour ce projet. Il s’agit d’un pavillon ouvert qui servira pour des pique-niques, de la danse, des prestations musicales, etc.», fait savoir la mairesse.

Par ailleurs, l’année 2019 a été fort occupée pour le comité d’aménagement et les employés du département d’urbanisme. Ceux-ci ont procédé à la refonte complète des règlements du schéma d’aménagement.

«Ils ont touché à huit règlements (lotissement, certificat, permis, promoteur, etc.) et revu toutes les zones. Pour le citoyen, ce n’est pas un projet concret, mais il était nécessaire étant donné que la municipalité a vraiment grossi et que certains règlements n’étaient plus appropriés. C’était un gros dossier qui permet de faire de l’avancement», indique Mme Tessier.

La refonte des règlements a été adoptée à la séance du conseil du 2 décembre dernier. Le schéma d’aménagement devrait être en vigueur vers la fin avril ou au début mai 2020.

Permis

Au 1er décembre, la Municipalité a émis 121 permis de construction et rénovation, un chiffre assez important.

D’ailleurs, Mme Tessier est convaincue que la population a dépassé le cap des 5000 résidents.

«Au début de l’année, nous étions rendus à 4982 citoyens. Avec le nombre de constructions qui ont été réalisées, je crois bien qu’on l’a atteint. La Gazette officielle qui sera publiée à la fin de janvier 2020 confirmera le nombre exact.»

Projets à venir

La caserne d’incendie et l’hôtel de ville seront au cœur des priorités du conseil de Saint-Germain-de-Grantham en 2020.

Le mandat a récemment été donné pour la réalisation des plans préliminaires de la future caserne dont on ignore encore le terrain sur lequel elle sera construite.

Chose certaine, elle doublera de superficie.

«Actuellement, on ne peut pas acheter de nouveaux camions tellement c’est à l’étroit à l’intérieur. Il faut ouvrir les portes pour faire le tour d’un camion», indique Nathacha Tessier.

Si tout se déroule comme prévu, la construction débutera fin 2020.

L’actuel bâtiment pourrait servir d’entrepôt.

Qui plus est, les autorités poursuivront leurs réflexions sur la réorganisation de l’hôtel de ville.

«Est-ce qu’on rénove ou on construit? On ne sait pas encore. Comme dans le cas de la caserne, on veut prendre notre temps pour bien évaluer les différents scénarios et tenir compte, bien évidemment, de la capacité de payer des citoyens. Nous avons plusieurs idées, comme annexer les bureaux municipaux à la caserne, mais il y a certains éléments à vérifier»,

Les sept employés sont sérieusement à l’étroit dans les présents locaux si bien que la mairesse n’a pas de bureau.

Partager cet article