Festival du film de montagne de Banff : «une dose de grandiose»

Festival du film de montagne de Banff : «une dose de grandiose»
Festival du film de montagne de Banff sera de passage à Drummondville le 4 février prochain. (Photo : gracieuseté )

AVENTURE. Trois heures de films d’aventure où l’humain, les exploits sportifs et les paysages à couper le souffler sont au cœur du récit… Voici ce que promet le Festival du film de montagne de Banff, qui sera de passage à la Maison des arts le 4 février prochain. 

Le Festival présente des courts et moyens métrages réalisés par des aventuriers téméraires qui s’enlisent au cœur de territoires sauvages. «Assister au Festival du film de montagne de Banff, c’est s’offrir une dose de grandiose, lance Stéphane Corbeil, instigateur de l’événement. La détermination, l’audace et la joie des personnages percent autant l’écran que la splendeur des images tournées aux quatre coins de la planète».

The High Road

Les aventures inspirantes s’entrelacent de prouesses et de récits humains qui dépassent souvent les exploits sportifs.

«Les protagonistes se lancent dans une grande quête de liberté, que je trouve de moins en moins égocentrique depuis les dernières années. De par leurs propos, je remarque que leur perspective change : ils sont moins centrés sur l’exploit sportif pur et simple et plus sur les notions de partage», souligne Stéphane Corbeil.

Aux quatre coins du monde

Diversifiée, la programmation 2020 mène vers le sommet le plus isolé de l’Antarctique, dans les forêts poudreuses de la Colombie-Britannique et sur les boulders du Mexique et de la Californie. L’objectif zoome aussi sur l’impact inattendu qu’a un coureur sud-africain sur sa communauté, de même que sur le courage d’une kayakiste qui dévale en solo les rivières de l’Himalaya indien.

«Elle tourne son film sans équipe, avec seulement une caméra. Son regard est très intéressant, car elle est émerveillée par tout ce qu’elle voit et ce qu’elle vit», raconte M. Corbeil.

À quoi s’ajoute une expédition au cœur d’une vallée du Pakistan qui fait éclater les clichés et le récit d’un surfer qui se réjouit des vagues glaciales du lac Supérieur. «On devine bien que le gars est marginal, mais il immerge dans le bonheur», ajoute-t-il.

Les films promettent un volet culturel, beaucoup d’humour ainsi que quelques clins d’œil aux enjeux climatiques. «Comme les protagonistes ne font qu’un avec la Terre, ils ressentent directement les effets des changements climatiques», fait savoir Stéphane Corbeil. D’ailleurs, une exposition de photographies, ayant comme thème la fragilité de la planète, s’ajoutera à la soirée. «C’est une exposition qui fera certainement jaser. La dizaine de photos démontrent la fragilité du monde actuel», rapporte l’instigateur du festival.

Pour créer la programmation de ce festival, il se rend à Banff, où il visionne près de 100 films. Il en retient une dizaine pour monter une tournée qu’il présente depuis maintenant 24 ans dans plusieurs salles de la belle province.

À la fin de la soirée, Stéphane Corbeil espère que le public utilise à bon escient cette dose d’inspiration qui émane du Festival. «Je veux que cela inspire les gens à passer à l’action. Ils n’ont pas besoin de se lancer dans une aventure semblable, mais je souhaite simplement qu’ils trouvent un projet à leur hauteur», confie-t-il.

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