Main d’œuvre : Drummondville en mode séduction auprès d’immigrants

Main d’œuvre : Drummondville en mode séduction auprès d’immigrants
Une trentaine de personnes immigrantes avaient rendez-vous avec des entreprises de la région mercredi matin. (Photo : Erika Aubin)

EMPLOI. Des entreprises de la région se sont réunis mercredi à l’hôtel Le Dauphin afin de séduire et recruter des personnes immigrantes qui sont à la recherche d’un emploi au Québec.

Le projet «Un emploi en sol québécois», initié par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), vise à favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes dans les régions du Québec, dont fait partie Drummondville.

«L’objectif est de trouver un emploi durable à ces gens, donc qu’ils déménagent dans la région, avec leur famille, pour travailler. 80 % des immigrants s’installent à Montréal, alors que les emplois sont surtout en région. Actuellement, il y a un enjeu de dispersion de la main d’œuvre», a expliqué Benoit Malric, directeur du Programme immigration à la FCCQ.

En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID), cette initiative en est à sa cinquième édition dans la capitale du développement. «On souhaite que les immigrants aient accès aux employeurs et vice versa», a-t-il ajouté, tout en s’occupant d’un speed dating de l’emploi.

La trentaine d’immigrants débarqués mercredi à Drummondville sont des gens qualifiés dans toutes sortes de domaines: administration, ingénierie, santé, etc.

«Ils parlent tous un français fonctionnel. Ce sont autant des réfugiés, des demandeurs d’asile que des résidents permanants et la plupart détiennent des diplômes universitaires. Un grand nombre d’emplois disponibles sont des postes de journalier, il y a une inadéquation entre les qualifications et les besoins», rapporte M. Malric.

La CCID avait réservé un emploi du temps bien rempli aux personnes immigrantes. Elles ont visité la Ferme des Voltigeurs et ont effectué un tour de la ville afin de montrer les écoles, services aux citoyens, parcs, infrastructures, de même que les quartiers résidentiels.

«Je me suis réjoui à l’idée d’accueillir et d’aller à la rencontre des participants du programme «Un emploi en sol québécois». C’est une opportunité pour nous de leur faire découvrir les attraits de notre belle région et de leur présenter pourquoi il fait bon de vivre à Drummondville», laisse entendre Dominic Guévin, président de la CCID.

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