Rencontre fructueuse que celle que la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) a obtenue lundi matin avec la direction de Via Rail, en marge du Sommet sur le transport ferroviaire qui s’est tenu au Centrexpo.
«Cette rencontre que nous avons sollicitée auprès de la nouvelle présidente de Via Rail, Cynthia Garneau, a permis de faire le point sur des enjeux que nous avons dans notre mire depuis plusieurs années et qui sont encore d’actualité, tels que la création d’un Hub à Drummondville et l’augmentation des liaisons quotidiennes qui passeraient de cinq à huit entre Montréal et Drummondville. Il y a un réel besoin pour ça», a confié au journal Dominic Guévin, président de la CCID, qui était accompagné de deux anciens présidents, Linda Desrochers et André Komlosy. Pour sa part, Mme Garneau était assistée de Jean-François Allaire, directeur infrastructures et ponts, et de Carole Grenier, conseillère principale, relation avec les gouvernements et collectivités.
«Il n’y a pas d’annonce, évidemment, mais nous avons été rassurés sur le fait que nos dossiers cheminent et qu’ils n’ont pas été mis sur la glace. On sait qu’avec la nomination d’une nouvelle direction, il peut arriver que certaines priorités soient reconsidérées. Mme Garneau a été nommée il y a tout juste un an. Nous avons profité de cette rencontre pour faire un petit résumé de nos dossiers et pour demander où on en était avec notre projet d’améliorer le transport de passagers sur la rive-sud par rapport au déploiement envisagé du TGF sur la rive-nord. On a constaté que la volonté est toujours là, bien que tout cela est lié à la capacité de négocier avec le CN qui est propriétaire des rails, lesquels ne sont pas doublés partout, un détail important dans l’éventualité d’un lien express sur la rive-sud», a expliqué M. Guévin.
Selon lui, le projet de Hub à Drummondville n’est pas éteint, le hub étant une plaque tournante d’où partiraient les trains le matin pour y revenir le soir. «C’est bien sûr lié au TGF mais ça progresse. Il y a des études à compléter».
Là où les Drummondvillois ont paru surprendre leurs interlocuteurs, c’est lorsqu’ils ont précisé que le dernier train de la soirée de Montréal à Drummondville est à 18 h 25. «Je ne suis pas sûr qu’ils le savaient», a commenté le président de la CCID.
Plusieurs citoyens nous ont souvent fait remarquer qu’il est grandement temps, en ces temps de mutations climatiques, de bonifier le système de déplacements de personnes par train, comme c’est le cas à plusieurs endroits dans le monde. Et que le dernier train à 18 h 25 est un non-sens pour quiconque veut se rendre et revenir de Montréal par train. Ce voyageur n’a pas le choix d’utiliser son véhicule.
