Saint-Lucien : l’école Des 2 Rivières revient dans le giron de la CSDC

Saint-Lucien : l’école Des 2 Rivières revient dans le giron de la CSDC
Alain St-Vincent Rioux, directeur général et secrétaire-trésorier de la municipalité de Saint-Lucien, Lyne Bélanger, vice-présidente de la Commission scolaire des Chênes, Diane Bourgeois, mairesse de Saint-Lucien, et Lucien Maltais, directeur général de la commission scolaire, ont souligné à leur façon le geste historique de la rétrocession de l’école Des 2 Rivières à la Commission scolaire des Chênes. (Photo : Gracieuseté)

ÉDUCATION. L’époque où l’école Des 2 Rivières, à Saint-Lucien, était connue sous l’appellation «école du Ministre» est bel et bien révolue. Les dirigeants de la Commission scolaire des Chênes et de la municipalité de Saint-Lucien ont récemment apposé leurs signatures au bas des documents confirmant la rétrocession de l’école primaire à la commission scolaire.

C’est donc le début d’une ère nouvelle, tant pour la municipalité que la commission scolaire, d’autant plus que l’école Des 2 Rivières sera complètement transformée dans les mois qui viennent.

On se souviendra qu’en juin dernier, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a confirmé un octroi de 9,8 millions $ qui permettra la réalisation prochaine d’un projet d’agrandissement majeur.

Rappelons que c’est en 1994 que l’école de Saint-Lucien avait acquis le statut particulier «d’école du Ministre». À l’époque, la commission scolaire avait pensé fermer cet établissement d’enseignement. C’est alors que des parents et citoyens avaient déployé des efforts remarquables pour la maintenir en vie, en créant une corporation scolaire.

Le bâtiment de l’école a alors été acheté par la municipalité de Saint-Lucien pour la somme symbolique de 1 $. Bien qu’elle ait réintégré les rangs de la Commission scolaire des Chênes en 1996 et qu’elle ait été rebaptisée «école Des 2 Rivières», le bâtiment et les employés de soutien sont demeurés sous la gouverne de la municipalité, exception faite de la conciergerie, qui faisait l’objet d’une entente avec la commission scolaire.

Les dirigeants des deux organisations ont apposé leurs signatures sur les documents officialisant la rétrocession. (Photo gracieuseté)

La rétrocession conclue au cours des derniers jours confirme donc le retour de l’école Des 2 Rivières dans le giron de la Commission scolaire des Chênes, de façon pleine et entière.

La mairesse de Saint-Lucien, Diane Bourgeois, s’est évidemment réjouie du dénouement positif dans ce dossier. «Nous sommes à la fois heureux et enthousiastes. La rétrocession de l’école et, bien sûr, son agrandissement prochain, faisaient partie de mes priorités alors que j’étais conseillère municipale, avant même d’accéder à la mairie. Il m’importait que les négociations avec la commission scolaire dans l’optique de la rétrocession s’effectuent à la satisfaction des deux parties. C’est chose faite et il y a lieu d’envisager l’avenir de nos enfants avec optimisme, surtout que ceux-ci pourront partir sur le même pied que les autres dans la vie», de dire Mme Bourgeois.

La mairesse n’a pas manqué de souligner le passage de l’actuelle vice-présidente de la commission scolaire, Lyne Bélanger, à titre de directrice de l’école du ministre, l’école Des 2 Rivières, lors de la transition effectuée au milieu des années 1990.

Mme Bélanger a, pour sa part, indiqué que la rétrocession de l’école Des 2 Rivières figurait parmi les priorités de la commission scolaire. Elle a rappelé que le conseil des commissaires, le président Jean-François Houle en tête, s’était engagé à entamer les démarches en ce sens. Elle a également eu une bonne pensée pour l’ex-commissaire Bernard Nault, qui avait joué un rôle actif dans la sauvegarde de l’école en 1994-1995.

«Nous avons fait écho au souhait des élus de Saint-Lucien. En même temps, nous devions aussi donner à nos élèves de Saint-Lucien des conditions gagnantes à leur réussite. Cela s’est traduit par une demande d’agrandissement de l’école Des 2 Rivières (par l’entremise du Plan québécois des infrastructures), avec le résultat que l’on connaît. Les démarches ont pu sembler longues, mais elles ont porté leurs fruits» conclut Mme Bélanger. (LT)

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