AFFAIRES. La boutique Anny fleuriste fermera ses portes le 31 décembre prochain après 60 ans d’activité.
Si la fermeture est une décision réfléchie, elle n’en demeure pas moins déchirante. Le commerce allait pourtant bien. «Les clients sont satisfaits de nos services, les demandes sont constantes et les commandes en ligne explosent», a relaté Marie-Josée Béland, propriétaire et petite-fille de la fondatrice. Je suis simplement épuisée.»
Celle-ci avait acquis l’entreprise de la rue Saint-Jean en 1996.
Décision crève-cœur
Tout a été fait, pensé et évalué pour sauver le commerce. Un fait demeure : la pénurie de main d’œuvre lui fait mal. «Comment jongler avec la gestion, le recrutement et la formation du personnel quand je dois aussi faire des arrangements jusqu’à tard dans la nuit? Les commandes doivent être préparées à la dernière minutes et livrées juste à temps. Nous devons parfois même fermer la boutique en ligne pour pouvoir fournir à la demande», ajouté la propriétaire, vraisemblablement essoufflée.
Bien que toujours passionnée par son métier, elle a choisi de fermer les portes de la boutique pour profiter de la vie avec ses petits-enfants. «J’ai toujours eu à cœur de bien servir nos clients et c’est sur ça que repose la solide réputation d’Anny Fleuriste, je suis d’autant plus désolée de les laisser tomber», a-t-elle ajouté.
Mme Béland souhaite remercier sa fidèle clientèle pour sa confiance et son appui au fil des ans.
Elle espère toujours qu’un acquéreur puisse se montrer intéressé par le commerce et profiter des innovations qu’elle y a apportées.
