MUSIQUE. Jacob Dauphinais, du haut de ses 16 ans, partage une seule et même passion avec son grand-père Pierre Berthelet: la musique. Cette passion commune les a réunis et constitue la genèse du groupe drummondvillois Ageless Madness.
«Je “jammais” avec des amis dans mon garage et on entendait au loin un son de basse. C’était Jacob Dauphinais qui, dans sa chambre, pratiquait son nouvel instrument. On l’a invité à se joindre à nous. Mes amis ont bien vu le potentiel en lui. C’est un peu de cette façon qu’est né Ageless Madness», explique Pierre Berthelet, qui joue des percussions depuis à peine une dizaine d’années.
Jacob Dauphinais a découvert la musique grâce à un cours, à l’école Marie-Rivier. «En première secondaire, je devais choisir un instrument dans mon cours de musique. J’ai opté pour la basse sans savoir ce que c’était, simplement parce qu’un de mes amis en jouait. Je suis rapidement devenu un fan fini de Kiss et je m’inspire du bassiste pour créer mon style», rapporte celui qui porte de longs cheveux, tel un rockeur.
Jacob Dauphinais et Pierre Berthelet jouent ensemble depuis plus de deux ans maintenant. «C’est une passion commune qui nous unit encore plus», lance le petit-fils. Ageless Madness, qui pourrait se traduire en français par «Une folie sans âge», flirte avec les styles hard rock et métal. «Ce style s’est imposé naturellement. On apprécie le son, qui est puissant», expliquent unanimement les musiciens.
Pour la passion du hard rock
Pierre Berthelet a dû agrandir son garage pour faire une place aux autres membres de Ageless Madness; François Sylvain et Phil Morand, des guitaristes, et Dany Marchand, le chanteur. Le modeste endroit fait office de studio d’enregistrement et de lieu de rassemblement, pour que les musiciens puissent pratiquer.
Après quelques mois de composition, ils ont senti le besoin de faire connaître leur musique à un plus grand public. Ils ont enregistré, le 25 mars 2018, un premier single, Beyond Darkness. «Ça parle de troubles post-traumatiques. Le chanteur, Dany Marchand, rédige les paroles et chacun compose sa musique», explique Pierre Berthelet. Leur deuxième chanson, Running in the shadow, traite de la dépendance, dans un sens large. «On ne veut pas faire des chansons qui ne disent rien. On écrit des paroles engagées», ajoute-t-il. Lorsqu’ils auront dix compositions à leur actif, le groupe émergent a convenu de sortir un album.
Avant cela, les admirateurs de hard rock pourront voir le groupe de musique fouler les planches, le 20 décembre prochain, de la salle Gaston-Mandeville. «Ça va être notre premier gros spectacle devant autant de gens. Nous avons hâte de présenter notre musique», laisse tomber Pierre Berthelet. Ageless Madness jouera en première partie de Anonymus et Barf, deux groupes métal bien connus.
