Hélène Pelletier s’associe au Challenger de Drummondville

Hélène Pelletier s’associe au Challenger de Drummondville
Hélène Pelletier. (Photo : gracieuseté)

TENNIS. La sixième édition du Challenger de tennis Banque Nationale de Drummondville se déroulera du 16 au 23 février 2020, au centre de tennis intérieur René-Verrier. C’est Hélène Pelletier qui agira à titre de présidente d’honneur de l’événement.

Véritable référence en matière de tennis, Hélène Pelletier est analyste à RDS depuis 1989. Douze fois championne nationale de tennis, l’ex-joueuse a évolué au sein du circuit professionnel de la WTA, signant notamment une victoire en double sur Martina Navratilova.

En conférence de presse, la principale intéressée a insisté sur l’importance d’organiser ce type de tournoi en sol canadien.

«J’ai rapidement accepté cette invitation quand j’ai réalisé que ce bel événement est organisé par des gens passionnés. Sans passion, c’est impossible d’avancer et de vivre de belles choses. Et sans événement comme des Challengers, les jeunes joueurs canadiens ne peuvent pas avancer non plus. Je me souviens qu’à l’époque, j’avais dû me déplacer en Australie pour disputer ce genre de tournois, ce qui engendre des coûts», a raconté celle qui a été intronisée au Temple de la renommée du tennis québécois en 2000.

Au cours des dernières années, de jeunes étoiles du tennis canadien tels que Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov ont d’ailleurs connu leurs premiers succès sur le circuit de l’ATP à Drummondville.

«Un Challenger comme celui-ci permet aux jeunes de prendre de l’expérience et de se mesurer à l’élite mondiale. Et le plus merveilleux, c’est qu’on retrouve de tout dans un Challenger. Non seulement il y des jeunes talents qu’on découvre, mais aussi des vétérans qui reviennent d’une blessure et qui cherchent la victoire qui va les relancer. Il y a aussi des spécialistes du double qui offrent du tennis très excitant», a souligné Hélène Pelletier.

Le maire Alexandre Cusson, Richard Quirion, de Tennis Canada, le coprésident Alain Caillé ainsi que Patrick Ferland, de la Banque Nationale, ont dévoilé les grandes lignes du 6e Challenger de Drummondville. (Photo gracieuseté du Challenger, Jean-Samuel Gauthier)

Revenant à peine de Madrid, où il a assisté à la défaite du Canada contre l’Espagne en finale de la coupe Davis, Richard Quirion a fait écho aux propos d’Hélène Pelletier. «Drummondville a eu un grand rôle dans la deuxième position du Canada à la coupe Davis, a lancé le directeur des tournois chez Tennis Canada. Des gars comme Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov sont passés par ici, où ils ont pu profiter de la qualité des installations et de l’organisation. Ça prend des tournois comme celui-là pour faire progresser nos jeunes joueurs.»

Le coprésident du Challenger, Alain Caillé, s’est évidemment dit ravi qu’un aussi grand nom du tennis s’associe à l’événement.

«Hélène Pelletier compte beaucoup de fans chez nous, qui la suivent avec son collègue Yvan Ponton. Son analyse du jeu, à la fois simple, accessible et précise, nous aide à mieux comprendre le sport et les émotions des joueurs dont elle décrit les exploits. Nous sommes impatients qu’elle vienne vivre cette fièvre du tennis qui nous anime», a-t-il expliqué, en précisant que la présidente d’honneur sera sur place lors de la finale, le dimanche 23 février.

En février plutôt qu’en mars

Tel qu’annoncé le printemps dernier, l’édition 2020 du Challenger de Drummondville aura lieu en février plutôt qu’en mars. Ce faisant, les dirigeants de Tennis Canada souhaitent créer un mini-circuit canadien avec le Challenger de Calgary, qui sera présenté tout de suite après la compétition drummondvilloise.

«Le fait d’avoir deux tournois au Canada en autant de semaines durant cette période de la saison aura des impacts positifs. Ça pourrait être la clé pour une présence accrue des joueurs canadiens et des meilleurs joueurs du monde», a fait valoir Richard Quirion.

Le Danois Mikael Torpegaard en action lors du dernier Challenger de Drummondville. (Photo gracieuseté du Challenger, Jean-Samuel Gauthier)

Le Challenger de Drummondville précédera désormais des tournois comme ceux d’Indian Wells et de Miami. «Dans le passé, on était toujours en attente des performances des joueurs à Indian Wells. L’an dernier, il y a eu 13 retraits de dernière minute. Ces nouvelles dates pourraient inciter plusieurs joueurs à opter pour Drummondville afin de parfaire leur préparation en vue d’autres événements», a précisé Richard Quirion, en rappelant que le Challenger drummondvillois s’est établi comme l’un des mieux organisés et les plus courus au Canada, en plus de se démarquer sur la scène internationale parmi les compétitions de sa catégorie.

Depuis l’an dernier, la formule préconisée permet aux amateurs de plonger dans l’expérience tennis très rapidement. «Dès le jour 1, les joueurs devront être prêts. La ronde de qualification sera très brève. Les matchs du tableau principal débuteront dès le dimanche 16 février, contrairement au lundi, comme c’était le cas auparavant», a dit Alain Caillé, en soulignant que l’accès sera gratuit lors de cette journée.

Bloc-notes…

Les billets pour le sixième Challenger de Drummondville sont en vente dès maintenant. Le coût des billes varie entre 7 $ et 30 $… Près de 1500 élèves des écoles de la région assisteront gratuitement aux séances de jour… Le Challenger fait toujours partie de la catégorie des tournois offrant 80 points au classement de l’ATP… L’événement sera doté de bourses totalisant 54 160 $ américains… Le tableau principal comptera 48 joueurs en simple et 16 équipes de double… Le tableau de qualifications en simple sera limité à quatre joueurs… Une foule record de 5600 personnes a assisté aux matchs l’an dernier, pour un total de 20 000 spectateurs depuis cinq ans… La webdiffusion a attiré 500 000 visiteurs depuis 2015… Pas moins de 300 bénévoles permettent la tenue de l’événement…

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