Le Centre de pédiatrie sociale déménagera sur la rue Notre-Dame

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Par Cynthia Martel
Le Centre de pédiatrie sociale déménagera sur la rue Notre-Dame
Le CPSC – Les petits bonheurs déménagera dans ses locaux au printemps prochain. (Photo : Ghyslain Bergeron)

PÉDIATRIE SOCIALE. En mai prochain, le Centre de pédiatrie sociale en communauté (CPSC) – Les petits bonheurs de Drummondville changera d’adresse pour s’installer dans ce qui deviendra les anciens locaux du Centre de ressources pour hommes, au 449 rue Notre-Dame.

Le nouvel emplacement de la ressource représente un énorme gain d’espace, presque le double de la superficie, en plus de comporter de nombreux avantages en termes d’amélioration locative et de sécurité.

«Cela faisait un bon moment que le comité de relocalisation du CPSC évaluait les options afin de trouver un endroit plus grand pour accueillir les enfants, souligne Geneviève Lemay, directrice générale de l’organisme. Il fallait que nous trouvions des locaux proches de l’école, dans le quartier Saint-Joseph, car la proximité des services est un facteur déterminant dans l’approche de la pédiatrie sociale en communauté. Un jour, le projet de déménagement du Centre de ressources pour hommes est venu à mes oreilles, avant même que les propriétaires de la bâtisse le sachent!»

L’espace supplémentaire est devenu nécessaire étant donné que l’équipe s’agrandit et que les locaux actuels du 83 rue Saint-Damase sont très à l’étroit. Ainsi, l’organisme pourra mieux servir les enfants et penser peut-être à en accueillir de nouveaux éventuellement. Soulignons que présentement, 568 enfants de 0 à 14 ans sont inscrits au CPSC Drummondville. Ce nombre n’a pas cessé d’augmenter depuis l’ouverture de la ressource en 2015.

«Sur les 568 enfants, nous sommes intervenus auprès d’un peu plus de 300 entre le 1er avril 2019 et le 1er novembre dernier», tient à préciser Marilyn Beauchesne, travailleuse sociale.

Dans ses nouveaux locaux, le CPSC bénéficiera de trois étages bien aménagés et sécuritaires. Les espaces cliniques et les bureaux des intervenants seront mieux adaptés, au dire de Mme Lemay. Certains travaux devront être réalisés au cours des prochains mois en vue de l’ouverture le 1er juin 2020.

Cocktail dînatoire

Geneviève Lemay, directrice générale du CPSC, Alisson Lemaire, représentante de la famille d’honneur du cocktail dînatoire, Chantal Sylvain, présidente du CPSC, et Nathalie Foucault, pédiatre. (Photo – Cynthia Giguère-Martel)

Afin de soutenir le quotidien de ses opérations, le CPSC organisera, le 7 avril prochain, son 5e Cocktail dînatoire de financement. Encore cette année, l’événement se tiendra à la Denim Swift.

La famille d’honneur de l’an dernier, la famille Bertrand Dionne, passe le flambeau à la famille Lemaire, propriétaire de Patio Drummond.

«Nous représentons mon frère et moi la 5e génération de Lemaire à venir s’impliquer dans l’entreprise. Il était primordial pour nous d’apporter notre support à la communauté, même si c’est nouveau pour nous (…) Nous aimerions que notre engagement soit à même de sensibiliser notre entourage et toute notre communauté à l’importance de soutenir cet organisme, afin que tous les enfants, peu importe le milieu dont ils sont issus, puissent s’épanouir, s’instruire, s’amuser et s’ouvrir sur le monde. Faire une différence dans la vie d’un enfant, d’une famille, ça n’a pas de prix», résume Alisson Lemaire, présidente de Patio Drummond.

Rappelons que l’événement s’articule autour d’un encan silencieux.

La Guignolée du Dr Julien

Le CPSC – Les petits bonheurs étant certifié par la Fondation du Dr Julien, l’organisme participera, comme à chaque année, à la Guignolée du Dr Julien.

«Nous serons présents aux IGA des secteurs Saint-Charles et Saint-Nicéphore pour recueillir les dons du public les 13 et 14 décembre prochain, entre 8 h et 21 h», indique Chantal Sylvain, présidente du CPSC.
L’entièreté des dons sera remise à l’organisme.

«Les collations ainsi que les activités et ateliers de formation du programme Éveille-toi que l’on offre aux enfants sont gratuites», rappelle la directrice générale.

«Il est évident que nous voulons déployer davantage nos services, mais ce déménagement amène un défi financier. En ce sens, les activités de financement prendront un caractère particulier cette année. Nous avons encore plus besoin de la communauté pour soutenir les enfants», insiste Mme Sylvain.

Les revenus issus des activités de financement représentent 25 % du budget de l’organisme tandis que les dons provenant de la communauté comptent pour 40 %. Les sous versés par la Fondation du Dr Julien complètent le budget.

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