Le Canimex prêt à entamer «son» tournoi

Le Canimex prêt à entamer «son» tournoi
Le Canimex montre une fiche de quatre victoires, six défaites et deux verdicts nuls cette saison. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le dernier championnat du Canimex remonte à il y a près de quatre ans. S’apprêtant à accueillir le premier tournoi de la saison, l’équipe de hockey midget espoir de la région Drummond/Bois-Francs entend bien mettre fin à cette disette.

En 12 sorties depuis le début du calendrier régulier, le Canimex montre une fiche de quatre victoires, six défaites et deux verdicts nuls. La troupe de l’entraîneur-chef Alex Bourret occupe le 15e rang du classement général parmi les 21 équipes de calibre midget espoir au sein de la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ).

«Notre fiche n’indique pas nécessairement l’allure de notre saison. On a connu des hauts et des bas jusqu’à maintenant. Mais au-delà des points, on progresse beaucoup, a expliqué Alex Bourret. On cherche sans cesse à s’améliorer. On vise le top dix, mais notre but premier, ça reste de développer les jeunes pour les amener vers le midget AAA ou le junior majeur.»

Comptant 28 équipes il y a quelques années, puis 25 jusqu’à la saison dernière, le circuit québécois de hockey midget espoir a été réduit à 21 formations cette saison. Éventuellement, on pourrait retrouver un seul club au sein des 15 structures intégrées de la province.

Alex Bourret. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Comme il y a moins d’équipes, la ligue est encore plus compétitive. Certaines organisations qui étaient déjà très fortes ont fusionné. Le calibre de jeu est très relevé, mais on réussit à compétitionner à chaque match», a laissé entendre Bourret.

Lors du tournoi de Drummondville, qui s’amorcera dès jeudi, le pilote du Canimex demandera à ses joueurs de se concentrer sur leur jeu défensif et d’éviter le banc des punitions. «Notre jeu défensif nous a coûté quelques victoires depuis le début de la saison. Je pense à ce match où on a réussi à marquer six buts, mais on en a accordé six. On a dû s’ajuster. Chaque semaine, on joue de mieux en mieux», a souligné Alex Bourret.

«En attaque, on a beaucoup de talent et de vitesse. On a trois bons trios sur lesquels je peux me fier. On connaît du succès quand on joue de façon simple. Quand on joue notre style, c’est-à-dire de façon rapide et physique, on devient dangereux. On doit toutefois rester disciplinés et éviter de se compliquer la vie», a ajouté l’ex-hockeyeur professionnel de 33 ans originaire de Saint-Guillaume.

À quatre reprises cette saison, le Canimex a été privé de son point franc-jeu en raison de son total de minutes de punition. À sa dernière sortie, samedi, à Sherbrooke, l’équipe a signé un gain de 7-3 sur les Harfangs de l’école du Triolet.

Une saveur drummondvilloise

Sur les 18 joueurs formant l’édition actuelle du Canimex, pas moins de 15 sont originaires de la région de Drummondville. Le vétéran de 16 ans Hunter Mastine, de Richmond, domine ses coéquipiers avec 6 buts et 15 points en 12 matchs. Les frères drummondvillois Alexis et Jérémie Minville connaissent également du succès avec une récolte supérieure à un point par matchs.

«Ce sont deux jumeaux, mais ils sont très différents. Jérémie est un joueur plus offensif. Il a du talent et une bonne vision du jeu. Quant à Alexis, c’est un travailleur acharné. On peut l’employer dans toutes les situations. Il n’arrête jamais de travailler», a exprimé Alex Bourret, qui estime que les deux frangins trouveront preneur lors du prochain repêchage de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Devant le filet du Canimex, le vétéran Drew Morin et la recrue Loïc Morin se partagent le travail depuis le début de la saison. «Ils ont connu des hauts et des bas, mais la plupart du temps, ce sont eux qui nous tiennent dans le match», a souligné Bourret.

À la suite du départ de Dany Massé, Alex Bourret est maintenant secondé par le Drummondvillois Alex Plamondon derrière le banc. L’ex-joueur de la Ligue nationale Alexandre Picard est responsable des défenseurs tandis que Pascal Girard est le spécialiste des gardiens.

Un tournoi intense et relevé

Pour une troisième année consécutive, les 21 équipes du volet midget espoir de la LHEQ se donnent rendez-vous à Drummondville cette semaine afin d’y disputer le premier tournoi de la saison. De jeudi à dimanche, pas moins de 380 joueurs âgés de 15 et 16 ans seront en action sur les patinoires de l’Olympia Yvan-Cournoyer. Chaque année, l’événement attire de nombreux recruteurs de la LHJMQ.

Xavier Lemieux. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«L’an prochain, la majorité des joueurs présents au tournoi joueront dans la ligue midget AAA du Québec. Certains perceront même l’alignement d’une équipe junior majeur. Le niveau de jeu est très relevé et il en vaut le déplacement», a affirmé le directeur des opérations de la LHEQ, Jacques Corriveau.

Ces deux dernières années, c’est le Noir et Or de l’école de Mortagne qui a remporté les grands honneurs de la compétition drummondvilloise. À la suite de la fusion avec le Vert et Noir de l’école Fadette, cette organisation s’appelle désormais les Gaulois du Richelieu.

Le Canimex entamera «son» tournoi jeudi, à 11 h 15, sur la patinoire olympique, contre les Tigers du Lac Saint-Louis. L’an dernier, la troupe d’Alex Bourret s’était avouée vaincue dans le match pour la médaille de bronze. «Ce sera une semaine chargée, mais les gars semblent souvent retrouver un deuxième souffle en arrivant au tournoi. Le fait de jouer devant leurs familles et leurs amis leur donne un élan d’énergie supplémentaire. Dans un tournoi, tout peut arriver», a indiqué Alex Bourret.

Le deuxième tournoi midget espoir aura lieu à Boisbriand, du 23 au 26 janvier. Les équipes prendront également part au tournoi de la coupe Dodge, à Saguenay, à l’issue de la saison régulière. «On vise de gagner un tournoi sur trois cette saison. Ce serait une première pour moi», a conclu Alex Bourret, qui en est à sa quatrième saison derrière le banc du Canimex, une troisième comme entraîneur-chef.

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