Le comité de parents de la CSDC appuie la démocratie scolaire

Le comité de parents de la CSDC appuie la démocratie scolaire
Les comités de parents se disent en faveur de la démocratie scolaire. (Photo : Tirée d'Unsplash)

ÉDUCATION. Les comités de parents de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) et de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy (CSCR) ont uni leurs voix afin de défendre l’importance de la démocratie scolaire par le maintien des élections scolaires au Québec, ce que le projet de loi 40 souhaite abolir.

Alors que les consultations publiques prenaient fin hier, Stéphanie Lacoste, présidente du comité de parents à la CSDC, s’est ralliée à son homologue de la commission scolaire de Trois-Rivières, Denis Boudreault, lors d’une conférence de presse afin de faire le poids pour défendre leur point.

Rappelons que le gouvernement du Québec, avec son projet de loi 40, souhaite entre autres abolir la démocratie scolaire.

«Les élus scolaires représentent les contribuables et ils se doivent d’être à l’écoute des gens. Ceux qui siègent à Québec ne connaissent pas les réalités de la région», est d’avis Stéphanie Lacoste. En mettant fin à la démocratie scolaire, cette dernière s’inquiète que la représentation régionale soit écorchée au passage.

«Le ministre de l’Éducation a réussi un tour de force avec ce projet de loi, car nous n’avons jamais autant parlé d’éducation publique. Il faut profiter de cet intérêt pour convoquer de vrais états généraux dans le but de développer une vision inspirée et innovante de l’éducation pour le Québec», lance-t-elle.

Le comité de parents de la CSDC pense que le projet de loi 40 a été précipité et qu’il ne règle en rien les enjeux reliés à l’éducation. «Quand j’ai consulté les parents du comité pour savoir ce qu’ils souhaitaient modifier au projet de loi 40, ils m’ont tous dit qu’ils n’en voulaient tout simplement pas», ajoute la présidente.

Stéphanie Lacoste, président du comité de parents de la CSDC.

La Fédération des comités de parents du Québec a d’ailleurs déposé un mémoire lors des consultations publiques.

De leurs consultations, les comités de parents souhaitent que le ministre convoque des états généraux pour une vision inspirée et innovante au Québec, que les élections scolaires permettent à tous les Québécois de s’investir dans l’éducation et qu’il y ait un représentant des parents d’élèves handicapés et en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage au sein de l’instance démocratique.

«La maxime dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Oui, l’éducation est l’affaire de tous. L’abolition des élections scolaires est une perte de démocratie. Lorsque tous les membres des conseils d’administration sont élus par des parents ou des groupes particuliers, beaucoup de gens du village sont exclus», exprime Denis Boudreault.

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