ARTS VISUELS. La rue Heriot verra apparaître à la fin du mois une galerie-boutique-atelier dédiée aux arts visuels.
Connus du milieu des affaires pour leur différents projets artistiques, dont les murales au 200 Brock et à la Sainte-Paix, Janet R London et son partenaire de vie et d’affaires Frédérick Boisvert avaient envie d’un défi supplémentaire.
Si ce projet de mettre sur pied une galerie d’art a longtemps été caressé par Mme London, il est néanmoins arrivé dans un moment inattendu.
«On cherchait depuis un bon bout de temps en vue de réaliser ce projet dans un an ou deux. Soit les locaux libres ne nous convenaient pas pour certaines raisons ou soit ils se louaient instantanément. On voulait un endroit qui mettrait naturellement l’art en valeur. Alors qu’on était rendu à chercher à Richmond, le propriétaire de notre logement nous a dit qu’un de ses locaux était à louer. On a tout de suite vu le potentiel, malgré le travail qui nous attendait», raconte M. Boisvert.
«On n’a pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir parce que d’autres personnes étaient intéressées. On n’avait pas prévu ce projet dans nos plans immédiats, mais c’était une opportunité qu’on ne pouvait pas laisser aller. On a tout bousculé pour commencer les travaux», explique Janet R London.
N’ayant aucune aide financière pour le moment, les partenaires réalisent tous les travaux de rénovation en plus de voir aux étapes d’ordre administratif. Beaucoup de pain sur la planche les attend d’ici l’ouverture le 20 novembre, mais malgré tout, la motivation est au rendez-vous.
«On est très excités et fiers! Nous avons plusieurs projets et idées, mais pour le moment, nous allons y aller modérément, car il faut voir si ça fonctionne bien avant», indique Mme London, soulignant qu’à son avis, Les Arts NeoLondon sera la seule galerie d’art indépendante de ce genre à Drummondville.
Pour le moment, les deux artistes y exposeront leurs œuvres. Peu à peu, d’autres créateurs d’art se joindront à eux. Les expositions changeront mensuellement.
Au coin boutique, on y retrouvera des dizaines de belles trouvailles uniques, que ce soit des pièces en céramique, des toiles, des plantes ou encore, des vêtements.
«On veut que l’endroit soit parsemé de merveilles, donc on incorporera du verre et des plantes à la décoration. Pour la boutique, j’ai fouillé dans tous mes contacts pour trouver des trucs uniques. Par exemple, les pièces en céramique d’Estelle St-Pierre y seront en vente», explique Mme London.
Qui plus est, dès janvier, des cours de peinture s’adressant tant aux enfants qu’aux adultes y seront offerts.
Par ailleurs, Mme London entend entreprendre des démarches auprès de la Ville de Drummondville pour obtenir de l’aide, quelle que soit la forme.
L’ouverture officielle le 20 novembre sera marquée par un vernissage sous forme de 5 à 8. La soirée débutera avec la musique du guitariste drummondvillois Victor Daas, puis RoseMa Tulip, un octuor composé entre autres de l’auteure-compositrice-interprète drummondvilloise Sissi-Catherine Michaud, prendra la relève.
«On y dévoilera également une œuvre de Neo (Frédérick Boisvert) qui sera mise à l’encan. On versera ensuite la somme à un organisme dédié à la recherche sur le cancer des poumons», fait savoir Janet R London, qui tient à souligner que la galerie d’art, située au 305 rue Heriot, sera accessible à tous, tant aux passionnés qu’aux néophytes curieux.
Pour plus d’information : www.neolondonarts.com
