Des élèves de Drummondville témoins des 30 ans de la chute du Mur de Berlin

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Par Marilyne Demers
Des élèves de Drummondville témoins des 30 ans de la chute du Mur de Berlin
Des élèves du Collège Saint-Bernard se sont rendus à Berlin, où sont célébrés les 30 ans de la chute du Mur de Berlin. (Photo : Gracieuseté)

COMMÉMORATION. Une vingtaine d’élèves du Collège Saint-Bernard ont eu le privilège de se rendre à la porte de Brandebourg durant la commémoration des 30 ans de la chute du Mur de Berlin.

Le voyage prévu en Europe centrale concordait avec le 30e anniversaire de cet événement historique. Les élèves de Drummondville sont atterris à Berlin vendredi, soit la veille du point culminant des célébrations.

«C’est un moment historique. C’est quelque chose que nous on a vécu comme adulte, mais eux sont nés après cette chute. Ils n’avaient pas conscience de cette réalité-là, que c’est si fragile d’avoir la liberté de nos jours», indique le directeur général du Collège Saint-Bernard, Dominic Guévin.

L’installation artistique Deine Vision im Himmel über Berlin. (Photo: Gracieuseté)

C’est le 9 novembre 1989 que le Mur de Berlin est tombé, après avoir divisé les Berlinois pendant plus de 28 ans. «On devrait regarder le passé comme étant une marque pour changer. On réalise qu’il y a beaucoup de choses qui se passaient avant et qui se passent toujours aujourd’hui. Par exemple, le Mur de Berlin est tombé, mais on en érige d’autres, comme Trump aux États-Unis. Il faut que ça change», soutient l’élève Cédric Gauthier.

Au-dessus de leur tête, les jeunes voyageurs ont pu admirer l’installation artistique Deine Vision im Himmel über Berlin, composée de 100 000 rubans colorés sur lesquelles ont été écrits 30 000 messages de paix et d’amour pour l’occasion. Une œuvre qui ne les a pas laissés indifférents.

«Avec le voyage, on est capable de remarquer que la liberté, c’est quelque chose de très fragile. C’est quelque chose qu’on a, mais qu’on ne possède pas totalement. Il y a des gens qui se la font enlever du jour au lendemain. C’est arrivé dans l’histoire et ça continue d’arriver. On ne sait jamais si on ne sera pas les prochains», commente pour sa part Norah Racicot.

Après Berlin, les élèves visiteront Prague, Cracovie et Budapest. Leur retour au pays est prévu le 18 novembre.

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