Une immersion intime dans la vie des Beatles

Une immersion intime dans la vie des Beatles
Des photographies prises par Linda McCartney sont actuellement en exposition au Musée national de la photographie. (Photo : Erika Aubin)

PHOTOGRAPHIE. Le Musée national de la photographie (MNP) replonge ses visiteurs dans l’époque de la Beatlemania et des années 1960 grâce à l’exposition de clichés captés par la photographe Linda McCartney.

Linda McCartney, née sous le nom de Linda Eastman, est la défunte femme de Paul McCartney. Elle a fait carrière comme photographe; ses œuvres témoignent d’une époque musicale dont plusieurs sont nostalgiques.

Janis Joplin

Son exposition présentée au MNP est éponyme, donc sans nom. Elle rassemble 27 œuvres en noir et blanc. On n’y retrouve pas seulement les Bealtes, mais aussi des artistes comme Janis Joplin et Jimi Hendrix. Avant d’être la photographe officielle des Beatles, Linda McCartney a travaillé quelque temps comme photographe de presse pour le magazine Rolling Stone. D’ailleurs, c’est ainsi qu’elle a rencontré le bassiste des Beatles.

Certains de ses clichés suivent les Beatles jusque dans leur studio d’enregistrement. Elle a quelques images de l’enregistrement de l’album The Beatles — mieux connu sous le nom de l’album blanc. Linda McCartney avait un accès de proximité, et même très intime, avec ce groupe de musique qui a marqué l’histoire du rock’n’roll.

«Elle avait un regard très intime sur les Beatles. Il y a aussi un aspect très local, britannique, que l’on retrouve dans les œuvres de Mme McCartney», explique Jonathan Hugues-Potvin, directeur général du MNP.

En dessous de chaque photo au MNP, des parcelles de la vie de Linda McCartney sont racontées. «C’est une exposition d’envergure internationale et qui appartient désormais au MNP, grâce à la générosité de sa fondation», ajoute M. Hugues-Potvin.

Quelques années avant son décès, Linda McCartney s’est concentrée à lutter pour la protection des animaux. Elle a écrit quelques livres sur le végétarisme. En 1998, elle est décédée des suites d’un cancer du sein.

«Son travail était très peu connu avant sa mort. Sa notoriété a pris de l’ampleur après sa vie, une situation qui est arrivée à bien des artistes», conclut Jonathan Hugues-Potvin.

L’exposition sera présentée jusqu’au 15 décembre prochain au MNP.

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