Le cri du cœur d’un producteur laitier

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Par Ghyslain Bergeron
Le cri du cœur d’un producteur laitier
La Ferme Hamy a été endommagée par les forts vents du 1er novembre 2019. (Photo : Ghyslain Bergeron)

TEMPÊTE AUTOMNALE. Le producteur laitier de la Ferme Hamy du secteur de Saint-Joachim-de-Courval lance un cri du cœur : il recherche désespérément un entrepreneur capable de reconstruire une partie de sa ferme grandement abîmée par les grands vents du 1er novembre dernier.

Vendredi, 11 h. Le vent abîme déjà un ventilateur qui sert à alimenter l’étable en air frais pour la trentaine de vaches laitières. M. Hamel s’affaire déjà à réparer les dommages quand le toit du bâtiment, construit en 1997, s’envole.

«J’ai entendu un gros bruit. Le plafond a «shaké». Je n’ai rien vu, mais mon beau-fils Gabriel était dehors afin d’aller récupérer une affiche de la ferme qui était partie au vent. Il m’a raconté que la toiture s’est élevée d’un morceau, à 90 degrés, avant de s’envoler. Il a eu peur», a expliqué l’homme de 49 ans.

La Ferme Hamy a été endommagée par les forts vents du 1er novembre 2019.

Une fois sorti à l’extérieur, il a rapidement réalisé l’ampleur des dommages causés à l’étable et à la grange adjacente qui est centenaire. «Ça fait plus de 20 ans que ç’a été construit et il y en a eu des tempêtes, mais ç’a toujours tenu le coup. Là, outre le toit de tôle qui surplombe l’étable, la moitié de la grange est disparue. Il faut absolument faire des travaux avant l’hiver. J’ai pu, le temps de la panne, utiliser une génératrice, mais elle s’est enflammée. Heureusement, un voisin m’a prêté la sienne», a ajouté le propriétaire de la ferme familiale.

Pour le moment, une portion au-dessus de l’étable a été protégée par une pellicule de plastique afin de limiter l’infiltration d’eau sur le plancher des vaches, mais beaucoup de travaux restent à faire.

Entrepreneur recherché

Même si l’intention de Stéphane Hamel est bonne, il est difficile de trouver un entrepreneur pour effectuer les travaux d’urgence sur ses bâtiments. «J’ai eu de l’offre de mes voisins, des proches, mais ce sont des travaux importants. Il faut que ce soit un professionnel qui effectue le travail. Il y a quelques entrepreneurs qui sont venus voir, mais ils ont rapidement «viré de bord» en voyant l’ampleur des dégâts. La structure doit être solidifiée et le toit refait. Ça doit bien faire 60pi de large par 100pi de long», a précisé M. Hamel.

Mince consolation, le troupeau d’une soixantaine de bêtes a été épargné par la destruction.

On peut joindre Stéphane Hamel à l’adresse courriel suivante : fermehamy@hotmail.com.

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