Une cohorte de l’École nationale de l’humour en visite à la Sainte-Paix

Une cohorte de l’École nationale de l’humour en visite à la Sainte-Paix
La cohorte finissante de l’École nationale de l’humour sera en spectacle à Drummondville, le 14 novembre prochain. (Photo : gracieuseté Hugo B. Lefort)

HUMOUR. Une quinzaine de finissants de l’École nationale de l’humour, à Montréal, prendront la route jusqu’à Drummondville le 14 novembre prochain afin de présenter La sortie de classe, un spectacle d’humour unique en son genre.

Ce spectacle est une initiative de Mégan Brouillard, Drummondvilloise et future humoriste. «J’avais envie d’amener mes collègues dans ma ville d’origine, à Drummondville, souligne Mégan Brouillard. C’est drôle parce que j’ai un petit accent de région et ils pensent tous que l’on parle de même ici».

Ceux qui iront passer la soirée en compagnie des futurs humoristes de la relève auront accès à toute une brochette d’artistes. «Ça va être une soirée de style open mic, sauf que personne ne va se planter, lance-t-elle en riant. Sérieusement, personne ne se ressemble. Certains font du stand-up classique, d’autres sont plus anecdotiques. L’humoriste que ma mère aime le moins est le préféré de mon père». Bref, il y en aura pour tous les goûts.

La sortie de classe servira à amasser des fonds afin de financer une tournée de spectacles que la cohorte fera en Belgique, à la fin décembre. Lors de cette escapade dans le pays de la gaufre, les futurs humoristes produiront une dizaine de spectacles.

«Au lieu de vendre du chocolat ou n’importe quelle niaiserie que j’aurai pu tricoter, on a décidé de faire des shows pour financer ce voyage. C’est ce qu’on fait de mieux. En plus, on gagne de l’expérience chaque fois qu’on monte sur scène», explique celle qui animera la soirée à la Sainte-Paix.

«C’est la première fois que je vais animer une soirée. J’ai surtout envie de parler avec le public. Évidemment, je vais devoir improviser. C’est un beau défi!», ajoute-t-elle

De l’école à la scène

Mégan Brouillard compare son humour à celui de François Bellefeuille ou encore de Corine Côté. «Être statique sur une scène, ça ne me va pas du tout», fait-elle savoir.

La jeune adulte s’est lancée dans les auditions de l’ÉNH alors qu’elle avait à peine 18 ans. Alors que certains tentent leur chance plusieurs fois avant d’être finalement acceptés, ça n’aura pris qu’un seul essai avant que l’école l’adopte.

«Les auditions étaient super stressantes. Les juges sont en mode analyse alors ils ne rient pas et ils prennent des notes», se souvient-elle. Je pense que j’y allais avec une énergie de laisser-aller. Je me disais qu’ils n’allaient pas me prendre. Ça m’a peut-être aidé au final».

Aujourd’hui finissante à l’ÉNH, Mégan Brouillard attend avec impatience la suite de son parcours. «Le vrai défi s’en vient. Je vais devoir moi-même faire ma place dans ce milieu. Ça ne marchera pas toujours, mais je vais devoir persévérer. Je ne peux pas devenir maçon, je n’ai pas les capacités pour ça», laisse-t-elle tomber à la blague.

Il est possible de trouver davantage d’informations sur la page Facebook de l’événement La sortie de classe.

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