Cancer du sein : Isabelle Cantin a déjoué tous les pronostics

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Cancer du sein : Isabelle Cantin a déjoué tous les pronostics
Isabelle Cantin affiche un positivisme remarquable. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Survivante d’un cancer du sein de stade 4, Isabelle Cantin a déjoué tous les pronostics. Son histoire permet de penser que tous les espoirs sont permis, en ce mois consacré à la sensibilisation au cancer du sein.

Le 10 février 2017, Isabelle Cantin entre à l’hôpital après des mois d’intenses douleurs au dos. On lui détecte des métastases sur une vertèbre, laquelle est complètement ravagée. Un mois plus tard, jour pour jour, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer de stade 4.

«À ce moment, je ne savais pas quel cancer j’avais, parce qu’il y avait des métastases sur ma vertèbre et au foie. J’ai donc passé une biopsie», indique-t-elle.

Le 10 avril, le verdict tombe : un cancer du sein de stade 4.

«On m’a dit que c’était incurable et que je n’aurais jamais droit à la rémission. J’avais 46 ans. C’était le choc, la consternation.»

Gracieuseté
Gracieuseté

S’en est suivis un traitement de radiothérapie pour la vertèbre affectée et des séances de chimiothérapie palliatives à raison d’une fois par semaine, pendant six mois.

«La chimiothérapie palliative servait à endormir le cancer, aux dires des médecins. Je l’avoue, ça n’a pas été une période facile, j’ai évidemment perdu mes cheveux, mes cils et mes sourcils. Une chance que j’étais bien entourée par mon conjoint et mes deux enfants. J’en ai eu pour deux ou trois mois à être en petite boule dans mon lit. Mais malgré tout ça, je n’ai jamais fait croire à mes proches que je partirais», se rappelle la battante.

Fidèle à elle-même, elle ne s’est pas laissée abattre. Elle a commencé à naviguer sur le web pour s’enquérir d’information sur ce qui pouvait lui apporter du confort et du bien-être, en complémentarité avec les médicaments.

«Je suis tombée sur une vidéo traitant des lois biologiques de l’oncologue allemand Dr Hamer. En gros, ce que ça dit, c’est que les maladies sont causées par un stress, un événement quelconque. Il y a tout un processus derrière cela, selon lequel on peut reprogrammer notre corps par la pensée positive. On n’y arrive pas du jour au lendemain et il faut y croire, c’est certain. Mais moi j’y crois fondamentalement», explique la principale concernée.

Depuis, elle ne cesse de voir les bénéfices. Si elle a adopté cette approche, elle confirme néanmoins qu’elle n’a pas tourné le dos à la médecine. Elle continue d’avoir des suivis rigoureux et prend certains médicaments. Les derniers résultats sont encourageants.

«À mon scan du 4 juillet, il y avait 14 ou 20 petites taches, mais on ne les voit presque plus. Je suis stable depuis un an», se réjouit-elle.

Devant de tels résultats, elle souhaite obtenir un certificat en kinésiologie holistique pour qu’à son tour, elle puisse aider les gens.

«Le Canada est reculé dans ce domaine et très peu de personnes savent c’est quoi. Je veux aider les gens et surtout, le faire à moindre coût», indique-t-elle.

Son message

Isabelle Cantin souhaite transmettre un message rempli de positivisme.

«Il y a toujours de l’espoir. Éduquez-vous, renseignez-vous. Ne laissez pas votre vie entre les mains des autres», lance-t-elle.

Bien qu’elle transpire le bonheur, l’assurance et la santé, elle ne se cache pas pour dire qu’il y a des jours plus difficiles que d’autres.

«Je vis normalement, mais ça m’arrive d’être un peu plus fatiguée, comme tout le monde et avoir des douleurs. Le moral n’est pas toujours au rendez-vous aussi.»

Vivre le moment présent est une bonne attitude à avoir, selon elle.

«Je vis mes passions et je fais tout ce que je peux faire pour sauver ma vie, soit en adoptant de saines habitudes de vie (bonne nutrition et activité physique), en ayant recours à la science et en intégrant l’énergie positive. C’est un melting pot de tout ça», explique-t-elle.

Partager cet article