William Morales satisfait de ses résultats, malgré la défaite

William Morales satisfait de ses résultats, malgré la défaite
William Morales termine deuxième, derrière le bloquiste Martin Champoux. (Photo : Archives, Ghyslain Bergeron)

ÉLECTIONS. William Morales, candidat défait du Parti libéral du Canada (PLC), est finalement apparu à son local électoral vers 23 h lundi soir. Il s’est présenté avec un sentiment de fierté, malgré que les électeurs aient choisi le bloquiste Martin Champoux comme député.

Alors que personne ne semblait savoir où William Morales passait sa soirée électorale, ce dernier a fait une entrée remarquée vers 23 h. Jacques Sigouin, organisateur de sa campagne, n’a pas tardé à avertir L’Express que le candidat libéral refuserait toutes prises de photos. «J’ai eu une grosse journée», s’est justifié M. Morales.

Quelques minutes avant son arrivée, des bénévoles, représentants du parti et membres de sa famille se sont déplacés au local électoral, situé sur la rue Lindsay, pour l’accueillir avec des applaudissements et des mots d’encouragement. Une quinzaine de personnes étaient présentes, dont la plupart faisaient partie de l’organisation de la campagne. «Je suis fier de toi» et «Félicitations!», pouvait-on entendre à l’égard de M. Morales.

Le candidat défait a terminé au deuxième rang. Au moment d’écrire ces lignes, il avait remporté 9 495 votes, soit 17,5 % du scrutin dans Drummond, devançant de peu Jessica Ebacher, candidate pour le Parti conservateur du Canada.

«J’ai travaillé fort et je suis resté à l’écoute des gens, fidèle à mon image. Je suis content et satisfait de ma campagne», a raconté William Morales.

Questionné à savoir ce qu’il aurait aimé faire différemment, il a répondu : «On a donné tout ce que l’on pouvait dans Drummond. On a mené une campagne transparente. C’était une première expérience pour moi et ça m’a permis de montrer mes valeurs aux citoyens».

William Morales fier de son parti

William Morales est également content d’avoir fait ses premiers pas en politique fédérale aux côtés de Justin Trudeau, chef du PLC et premier ministre du pays.

«J’ai eu la chance de connaître M. Trudeau. Il est très humain et à l’écoute des gens. C’est (la victoire du PLC) la meilleure nouvelle qui pouvait arriver pour le Canada», a-t-il exprimé.

«Il y avait plusieurs enjeux, dont celui de l’environnement. On ne pouvait pas se permettre de reculer à ce niveau. En quatre ans, le PLC a fait plus que n’importe quel autre parti dans l’histoire du Canada», a-t-il ajouté.

William Morales considère la victoire à saveur libérale comme «une très bonne nouvelle» pour les Canadiens. «Je suis fier de mon chef, qui a mené une belle campagne», a finalement laissé tomber William Morales.

Ce dernier a bien l’intention de retourner à ses occupations en tant que conseiller municipal du District 6 pour la Ville de Drummondville.

Aux dernières élections fédérales en 2015, le PLC, représenté par le candidat Pierre Côté, avait convaincu 26,5 % des électeurs de voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en deuxième position, après le Nouveau Parti démocratique.

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