Trudeau à Drummondville : «C’est bon signe» – William Morales

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Par Jean-Pierre Boisvert
Trudeau à Drummondville : «C’est bon signe» – William Morales
Justin Trudeau a pris des dizaines de photos avec les militants. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

ÉLECTIONS. Si Justin Trudeau a pris la peine de s’arrêter à Drummondville, c’est qu’il considère la circonscription comme prenable. «C’est bon signe», s’est exclamé le candidat William Morales.

Le chef du Parti libéral du Canada a en effet visité sur le coup de 18 heures la brasserie urbaine L’Établi, coin Lindsay et Cockburn, où l’attendaient depuis un bon moment une centaine de militants, pour ne pas dire des fans comme ceux qui accueillent une rock star.

Justin Trudeau a pris une photo avec le personnel de l’établissement. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

Des jeunes, des moins jeunes, de diverses nationalités, se pressaient autour de lui, chacun cherchant à avoir sa photo en compagnie du distingué visiteur, ce à quoi le principal intéressé s’est prêté de bonne grâce, comme c’est son habitude depuis 2015.

Justin Trudeau n’a pas accordé d’entrevue. Par courriel, la porte-parole du PLC, Eleanore Catenaro, à qui le journal L’Express en avait fait la demande plus tôt dans la journée, a expliqué : «Non, désolée, pas à cet événement-là. Son point de presse était ce matin (on n’a pas le temps de faire un point de presse aux 6 événements aujourd’hui, comme vous pouvez l’imaginer)».

L’auteur de ces lignes lui a tout de même demandé à la sortie de l’établissement s’il considérait Drummond comme prenable, il a répondu «oui», sans donner plus de détails. N’eut-il pas été plus fructueux, quitte à omettre un ou deux selfies, de prendre le temps de donner une réponse approfondie pour le bénéfice des milliers de lecteurs du journal local? Il semble que cette équation n’a pas été retenue.

L’autobus des médias. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

Dans l’attente de Justin Trudeau, les gens étaient fébriles et, lorsque l’autobus aux couleurs du Parti libéral a été aperçu à travers les fenêtres de L’Établi, ils se sont levés d’un bond en applaudissant. Mais ce n’était que l’autobus des médias. Jamais, à Drummondville, des journalistes n’ont été aussi chaudement applaudis!

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