Le premier Art-tonik permet de récolter 22 000 $

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Par Cynthia Martel
Le premier Art-tonik permet de récolter 22 000 $
Cette fresque a été réalisée par deux étudiantes, sous les judicieux conseils de Santerre. (Photo : Cynthia Giguère-Martel)

ARTS VISUELS. La première édition d’Art-tonik, un événement à saveur culturel et entrepreneurial, a permis d’amasser 22 000 $, une somme qui sera versée directement à la Fondation du Cégep de Drummondville.

C’est sous la coprésidence d’honneur de l’entrepreneur Nicolas Duvernois et de l’artiste Santerre que cet événement inédit, qui aspire à démocratiser l’art urbain et à dévoiler le talent des élèves et des artistes, a eu lieu le 26 septembre au Cégep.

Une quinzaine d’étudiants avaient accepté le défi de peindre en direct. (Photo Cynthia Giguère-Martel)

La journée a débuté avec la conférence de Nicolas Duvernois, président-fondateur de Pur Vodka et Romeo’s gin et coprésident d’honneur de l’activité.

«À travers ses mille et un projets, il est venu nous donner de son temps et expliquer qu’est-ce que l’entrepreneuriat et nommer toutes les épreuves que peut vivre un entrepreneur au quotidien», indique Dominique Noiseux, présidente de la Fondation.

Une quinzaine d’artistes étudiants et diplômés du programme d’Arts visuels du Cégep de Drummondville avaient accepté le défi de peindre en direct. Les toiles réalisées ont toutes été vendues à l’encan silencieux. À cette trentaine d’œuvres s’ajoutaient des toiles d’artistes invités, dont Santerre, coprésident d’honneur et artiste de renommée internationale. Au total, c’est donc près de 3000 $ qui ont été récoltés grâce à l’encan silencieux.

La fébrilité de peindre en direct était palpable. Certains se sont même inspirés de modèles vivants.

(Photo Cynthia Giguère-Martel)

Le clou de la soirée a assurément été l’encan crié. Animé par Nicolas Duvernois et Santerre, ceux-ci ont improvisé un numéro comique, pour le plus grand plaisir des participants. Le président fondateur de PUR Vodka a offert un assortiment de bouteilles exclusives rares auxquelles il a gracieusement ajouté une visite personnalisée du Musée Romeo’s. Ce musée a d’ailleurs inspiré les organisateurs d’Art Tonik, puisqu’une murale de 271,9 cm x 502,5 cm réalisée par Josée Lachance et Émilie Dore a également été dévoilée lors de l’événement. Cette magnifique œuvre prend place dans la cage d’escalier près de l’entrée principale.

Santerre a, pour sa part, offert une œuvre unique inspirée du monde de l’éducation et de la ville de Drummondville. Reconnu pour la juxtaposition d’images, l’artiste, bien connu pour ses expositions sous la pyramide du Louvre, au Vatican, à Paris et à New York, notamment, a intégré à son œuvre plusieurs logos d’institutions drummondvilloises comme le Cégep de Drummondville et sa fondation, UV Mutuelle, la Ville de Drummondville, etc.

L’événement-bénéfice proposait également la dégustation de cocktails exclusifs, un spectacle de jonglerie de bar et des prestations de danse par les élèves du Cégep.

«C’était vraiment une belle activité. C’est rare qu’un événement mélange l’art et l’entrepreneuriat et les présidents d’honneur ont bien démontré que l’art a sa place dans le milieu des affaires», affirme Mme Noiseux.

Devant ce succès, deux autres éditions sont déjà confirmées. «Avec de nouveaux artistes et entrepreneurs», précise la présidente de la Fondation.

(Photo Cynthia Giguère-Martel)
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