ENVIRONNEMENT. Le 24 septembre, la bannière pharmaceutique Familiprix a annoncé, via son site Web, que la vente de caisses d’eau de source embouteillée, au format 750 ml et moins, cessera dès janvier 2020.
On peut lire dans la publication que «ce sont plus de 10 millions de bouteilles d’eau en plastique à usage unique qui seront retirées annuellement des succursales.»
Familiprix est la première bannière de pharmacie à prendre une mesure concrète visant à réduire la disponibilité des bouteilles à usage unique. Elle encourage davantage de consommateurs à modifier leurs habitudes d’achat et contribuera à réduire le nombre de bouteilles de plastique qui se retrouveront dans l’environnement. Des solutions durables seront aussi mises en place, comme des bornes de remplissage de bouteilles d’eau réutilisables.
«Les pharmaciens propriétaires affiliés à Familiprix constatent l’évolution des valeurs de notre clientèle et combien il devient important pour eux de se voir offrir des choix écoresponsables», explique Bernard Godbout, vice-président marketing.
Il est important de préciser que les formats de 1 litre et plus demeureront disponibles dans les succursales afin de répondre aux besoins immédiats et urgents de la population qui peuvent survenir, notamment pour usage médical.
Déjà engagée dans un processus d’amélioration continue, d’autres initiatives seront annoncées dans les mois à venir.
Des pharmaciens propriétaires compréhensif
Au Familiprix de Saint-Cyrille, la pharmacienne propriétaire, Nathalie Cloutier, approuve la décision. «En plus des quelques initiatives environnementales déjà appliquées, nous avons un ilot de produits biodégradables comme des savons pour le corps et l’entretien. C’est tout nouveau, ça fait environ un mois que le service est offert», a-t-elle expliqué.
À Wickham, les propriétaires Fleurent, J.-S. Poisson et C. Tourigny-Gauvin appuient leur consoeur. «On emboîte tous le pas, car on veut tous faire notre part. Les clients comprennent et ils approuvent le mouvement. C’est comme les sacs en plastique, on demande 0,05 $ pour inciter les gens à penser d’apporter les sacs réutilisables», a commenté Claude Tourigny-Gauvin, copropriétaire.
Un mouvement général ?
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, le mouvement ne s’étendrait pas, pour le moment, aux autres bannières pharmaceutiques. Par contre, certains Uniprix auraient aussi commencé à distribuer des produits de détergent en vrac.
