Des citoyens rêvent du centre-ville idéal  

Des citoyens rêvent du centre-ville idéal  
Une trentaine de citoyens se sont déplacés pour cette deuxième tribune publique. (Photo : Erika Aubin)

TRIBUNE PUBLIQUE. La Ville de Drummondville a donné la parole aux citoyens samedi dans le cadre de la deuxième tribune publique. Les participants ont pu rêver le centre-ville qu’ils considèrent comme idéal.  

Pour l’occasion, une trentaine des citoyens et des commerçants se sont rassemblés à la place Saint-Frédéric, au cœur du centre-ville, afin de se faire entendre. La Ville a écouté et a pris en considération ce que chacun avait à proposer.

L’enjeu du partage de la route entre les piétons, cyclistes et automobilistes a été soulevé à quelques reprises. Si certains citoyens réclament de plus grands trottoirs, un homme a émis la proposition de faire de la rue Heriot un sens unique. «Nous avons déjà testé un sens unique, il y a 30 ans. Cela n’avait pas été très concluant», a répondu Yves Grondin, conseiller du district 8.

La question de la nuisance sonore a également été abordée. «J’habite le centre-ville depuis six ans et je le trouve très bruyant. Des camions de déneigement la nuit, les collectes de poubelles au petit matin, des motos, des automobiles, des cris la nuit provenant des restaurants et des bars, etc.», a énuméré une résidente. À cela, Mathieu Audet, directeur du service des communications, a répondu qu’un centre-ville animé implique du bruit et que les commerçants ont des lois à respecter.

«Le bruit ne me dérange pas, même que ça met de l’action. Toutefois, c’est vrai que certaines motos et voitures, lorsqu’elles accélèrent, font énormément de bruit», a lancé une résidente du Manoir Drummond.

Le dynamisme du centre-ville

Pour plusieurs, la conception d’un centre-ville idéal repose sur davantage de culture et de dynamisme.

Yannick Letendre, propriétaire de la Sainte-Paix, propose des lampadaires dans lesquels sont intégrés des haut-parleurs qui pourraient diffuser constamment une petite musique. Il a eu cette idée en se promenant dans une autre ville du Québec. «Ça donnerait une atmosphère pour les cyclistes et piétons», est-il d’avis.

Un citoyen souhaite également qu’une salle de spectacle s’établisse au centre-ville, dans l’un des locaux libres. Rappelons qu’une salle de spectacle est prévue dans le projet du futur quartier Fortissimo.

Suzette Joyal, présidente du conseil d’administration de la galerie d’art Axart, propose une signalisation sur laquelle les gens liraient les activités à faire. «Un genre d’itinéraire des activités. Par exemple, plusieurs ne connaissent même pas l’existence d’Axart», a-t-elle fait valoir.

Un deuxième questionnement était prévu à l’horaire lors de cette tribune publique : comment imaginez-vous la ville idéale où peuvent s’épanouir les familles? À ce sujet, les participants ont plutôt transmis leurs éloges à la Ville. Plusieurs ont souligné les efforts de Drummondville concernant la revitalisation de certains lieux et parcs.

Un père de famille, qui réside au centre-ville, s’est d’ailleurs exprimé : «J’ai choisi le centre-ville pour la proximité et parce qu’on possède qu’une seule voiture. À moins de deux kilomètres de chez-moi, j’ai une bibliothèque, une patinoire réfrigérée et plusieurs parcs. C’est ma fille qui est contente.»

Tour à tour, des citoyens se sont exprimés sur le sujet du centre-ville idéal. (Photo Erika Aubin)

Résultats de la première tribune publique

En mai dernier, une première tribune publique avait eu lieu pendant laquelle les thèmes de l’environnement et des infrastructures avaient été abordés. La Ville a débuté la séance de samedi en rapportant les actions faites à la suite de cette tribune.

«Vous avez demandé moins de bouteilles d’eau en plastique alors nous avons fait l’installation de plusieurs fontaines au sein de la Ville et même d’abreuvoirs pour chiens. Également, certains ont réclamé qu’il y ait davantage d’arbres dans les nouveaux quartiers. Une politique de plantation d’arbres est en cours et cela favorisera aussi l’entretien de ceux-ci», a cité en exemple Yves Grondin, conseiller du district 8.

 

Julie Arel, propriétaire du restaurant La Muse, a tenu à souligner la beauté du centre-ville et la bonne collaboration de la Ville.
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