Des ateliers pour les jeunes entrepreneurs sociaux de Drummondville

Des ateliers pour les jeunes entrepreneurs sociaux de Drummondville
Une première cohorte de huit étudiants suit les ateliers du parcours SISMIC. (Photo : Erika Aubin)

ENTREPRENEURS. Nouveauté pour les jeunes entrepreneurs de Drummondville. Le Pôle d’économie sociale Centre-du-Québec offre «un parcours d’incubation», afin de les aider à démarrer un projet d’envergure social.  

Le parcours d’incubation, qui porte le nom de SISMIC, propose aux porteurs de projet à potentiel entrepreneurial des ateliers visant à structurer leur future entreprise et à acquérir des connaissances propres au développement d’un projet d’économie sociale, en plus d’offrir des outils complets pour les soutenir dans la construction d’une équipe et dans le démarrage d’un projet.

Une première cohorte a déjà débuté les ateliers grâce à un partenariat entre le Pôle d’économie sociale et le Carrefour jeunesse emploi.

Des projets tout aussi diversifiés les uns que les autres commencent à prendre vie par l’entremise de huit jeunes de la région. Que ce soit dans le domaine de la massothérapie, de la restauration ou encore de l’agriculture moderne, les idées des étudiants qui ont débuté le SISMIC ont une chose en commun : elles sont d’envergure et apporteront des solutions à certains problèmes de la société.

Parmi les exemples cités en conférence de presse, une jeune fille souhaite développer une entreprise de massothérapie à domicile, soit pour les personnes âgées désirant recevoir un service dans le confort de leur foyer.

Le Pôle d’économie sociale Centre-du-Québec espère pouvoir agrandir son offre de service et ainsi toucher plus de jeunes prochainement en s’associant avec des institutions scolaires de la région.

«Nous espérons rejoindre les jeunes du campus de l’UQTR à Drummondville ainsi que les étudiants du Cégep de Drummondville», précise André Nadeau, président.

Le parcours SISMIC offre entre 15 et 18 ateliers d’une durée d’environ deux heures. «Le SISMIC est un programme stimulant, mais qui n’est pas contraignant, car nous comprenons que les jeunes qui y participent sont bien souvent aux études ou occupent un emploi», explique Chantal Tardif, directrice.

L’économie sociale rassemble la totalité des entreprises collectives (les coopératives, les organismes à but non lucratif ou les mutuelles) qui ont des activités marchandes dont la finalité est économique et sociale.

Pour plus d’information concernant SISMIC, il est possible de se rendre au www.chantier.qc.ca/sismic.

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