FOOTBALL. L’équipe de football des Voltigeurs du Cégep de Drummondville s’est fait massacrer 57 à 7, samedi soir, au domicile des Triades du Cégep régional de Lanaudière.
«C’est décevant de voir la façon qu’on s’est présenté, a commenté l’entraîneur-chef Patrice Marcoux. C’est une question d’effort. Ça va devoir passer par les joueurs. On peut préparer n’importe quel schéma de jeux, mais les joueurs vont devoir mettre la switch à on dans les matchs importants. On va être plus exigeant envers eux, parce qu’on a un immense potentiel. À un moment donné, je peux faire n’importe quelle prière pour eux, mais il y a des choses qu’on ne peut pas contrôler comme entraîneur.»
Le bataillon drummondvillois aurait difficilement été en mesure de connaître une pire première demie. L’attaque a été responsable de six revirements, lors des 30 premières minutes de la partie. Les quarts-arrière Marc-Antony Lussier et Guillaume Précourt se sont partagé le travail.
Les visiteurs ont d’ailleurs terminé la partie avec une récolte de 14 verges au sol en 13 courses et ils ont seulement complété 8 passes en 40 tentatives pour des gains de 162 verges.
De son côté, la défensive s’est fait piétiner tout au long de la rencontre. Signe que rien ne fonctionnait chez les Voltigeurs, un des rares bons moments de l’équipe, l’interception du secondeur Louis Bédard au premier quart, s’est transformé en catastrophe. Après son larcin, la recrue a été victime d’un coup à la tête, ce qui l’a forcé à quitter le match.
«Dès qu’on a perdu Simon Forgues et Louis Bédard à cause des blessures tôt dans le match, ç’a eu le même effet qu’aurait eu la mort de Mel Gibson dès le début du film Braveheart. On a arrêté de jouer après ça», a déploré Marcoux.
Puisque les Voltigeurs tiraient de l’arrière 43 à 0 à la demie, le reste du match s’est joué en temps continu.
«Il faut que nos gars se lèvent»
Le coordonnateur à l’attaque, Philippe Leduc, a essayé de dynamiser son offensive, sans succès, en jouant notamment à la chaise musicale au poste de quart-arrière et en impliquant quelques recrues.
«On est un petit peu comme un laboratoire qui essaie des expériences pour provoquer des étincelles et trouver une solution», a mis en relief Philippe Leduc.
«C’est une question d’éthique de travail, a-t-il ajouté. Nos receveurs ont échappé des passes, mais il faut être capable de surmonter ça. Il faut que nos gars se lèvent en ayant un désir de vaincre.»
Dans le camp des Triades, l’ambiance était aux antipodes. L’entraîneur-chef, Alexander Fox a d’ailleurs savouré sa première victoire en carrière avec sa nouvelle équipe.
«On voulait dicter le ton de la rencontre, souligne Fox. Nos gars sont bons et il fallait juste qu’ils comprennent ça en travaillant encore plus fort pour réussir. C’est ce qu’on a fait.»
Les Voltigeurs profiteront d’une semaine de congé. Ils renoueront avec l’action devant leurs partisans le samedi 21 septembre prochain, à 13 heures, contre les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, la meilleure formation du circuit.
