Jessica Ebacher appelée à jouer «un rôle important» pour les conservateurs

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Par Frederic Marcoux
Jessica Ebacher appelée à jouer «un rôle important» pour les conservateurs
Jessica Ebacher et Andrew Scheeer. (Photo : Frédéric Marcoux)

POLITIQUE. Lors de l’ouverture du local électoral de la candidate conservatrice de la circonscription de Drummond, Jessica Ebacher, le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Andrew Scheer, a affirmé que sa candidate serait appelée à jouer «un rôle important» pour les conservateurs.

Après s’être assise à la table d’honneur de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) aux côtés d’une poignée de candidats vedettes du PCC, plus tôt dans la journée, Jessica Ebacher a accueilli son chef Andrew Scheer, vendredi soir. Ce dernier ne tarit pas d’éloges à l’endroit de sa candidate.

«Une règle que j’ai est de ne pas faire de promesses, indique Scheer avec le sourire, mais c’est clair que Jessica va jouer un rôle important dans notre caucus, grâce à son expérience. Elle a un bilan extraordinaire et elle a beaucoup d’expérience. On a a une équipe formidable et je veux faire en sorte que les membres de mon équipe soient dans une position pour maximiser leur expérience et leur capacité.»

Le local de Jessica Ebacher. (Photo : Frédéric Marcoux)

Devant quelques dizaines de supporteurs réunis pour l’ouverture du local situé au 1175 Janelle, suite 101, au coin des rues Janelle et Cormier, l’ex-directrice générale de la Jeune Chambre de commerce de Drummond a soutenu avec assurance qu’elle voulait être d’une bonne écoute auprès de la population, avant d’être une voix forte pour la région.

Prête pour «n’importe quel défi»

Pourtant, tout indique qu’elle pourrait être appelée à jouer un rôle important sous un gouvernement conservateur. Jessica Ebacher fait partie d’une poignée de candidats qui sont mis de l’avant dans diverses publicités nationales. À la CCMM, vendredi, en plus du chef du parti, elle était accompagnée de quelques candidatures bien en vue chez les conservateurs au Québec en Alain Rayes, Yves Lévesque, Sylvie Fréchette et Gérard Deltell.

Alain Rayes et Andrew Scheer. (Photo : Frédéric Marcoux)

Questionnée à savoir si elle souhaiterait être une voix forte pour la région en étant à la tête d’un ministère, Jessica Ebacher a hésité quelque peu avant de sourire et de répondre à la question de l’auteur de ces lignes.

«Je n’ai pas le pouvoir de décider ça, mentionne la candidate. Mon désir est de contribuer. À la base, c’est pour les gens de Drummond. Si je peux aider encore plus, je vais être très ouverte à le faire. Avant de dire non à quelque chose, je vais regarder ce qui se présente. Tout ce que je peux faire pour être plus utile à la société, je vais l’accepter.»

«Je vois ça comme une chance extraordinaire [d’être sous les projecteurs], poursuit-elle. J’ai l’habitude de travailler dans l’ombre. Ce qui se passe pour moi, c’est quelque chose de nouveau. Je suis prête à faire face à n’importe quel défi».

Jessica Ebacher a les yeux rivés sur les élections du 21 octobre prochain. Elle se dit sensible aux besoins des Drummondvillois avant tout.

Sur la photo, Jessica Ebacher est entourée de son père et d’Andrew Scheer. (Photo : Frédéric Marcoux)

«Quand j’ai quitté ma carrière de journaliste, il y a quelques années, l’une des raisons est que je voulais relever davantage mes manches pour contribuer à la société. Comme journaliste, il faut être objectif et tu ne peux pas tant t’impliquer. J’ai été très impliquée dans mon enfance. J’ai le désir de contribuer. Je veux être les oreilles des citoyens avant d’être une voix forte à Ottawa», conclut-elle.

Scheer et l’économie

Dans son discours, Andrew Scheer a martelé que son parti est le meilleur pour représenter le Québec. Il a déclaré que le Bloc québécois est condamné à jouer un rôle de «spectateur impuissant», comme des «gérants d’estrade». Il a aussi écorché le gouvernement de Justin Trudeau à quelques reprises sur le plan économique. Lorsque questionné sur son plan pour atteindre l’équilibre budgétaire, le chef des conservateurs a refusé de parler d’austérité économique.

«Il faut contrôler le taux d’augmentation, estime-t-il.  Justin Trudeau a augmenté les dépenses de 8 ou 9 % dans plusieurs départements par année. Ce n’est pas soutenable pour l’économie. On peut équilibrer le budget sans couper dans d’autres secteurs. On veut augmenter les fonds en santé et en éducation. On veut stimuler l’économie et réduire les taxes pour que les Canadiens aient plus d’argent dans leur poche.»

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