Brock : «Notre chimie est parfaite»

Brock : «Notre chimie est parfaite»
Mené notamment par Michael Zgorzelski, le Brock a signé 20 victoires en 24 parties cette saison.   (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

BASEBALL. Fort de sa meilleure saison en quatre ans, le Brock se prépare à défendre son titre de champion des séries éliminatoires dans la Ligue de baseball senior majeur de Québec.

Auteur de 20 victoires et 4 défaites cet été, le Brock a terminé la saison au sommet du classement général, avec une avance de 3,5 matchs sur ses plus proches poursuivants. La formation drummondvilloise a dominé ses adversaires 200-66 au chapitre des points marqués, pour un différentiel positif de 134 points.

«Je ne le cacherai pas : la saison que notre groupe de joueurs a vécue est grandement au-delà de nos attentes, a lancé le joueur-entraîneur Mathieu Audet. Au baseball, il est encore plus difficile, comme équipe, d’afficher de la constance. Comparativement au hockey, une équipe affiche un bon rendement lorsqu’elle joue pour ,500. Avec nos 20 victoires en 24 rencontres, nous pouvons dire que nous avons connu une campagne exceptionnelle.»

Xavier Tremblay. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Nous avons une équipe talentueuse. Ceci étant dit, la chimie est parfaite au sein de notre organisation. Non seulement tout le monde connait son rôle, mais tout le monde contribue au succès de l’équipe», a ajouté l’athlète de 30 ans.

En attaque, le Brock a affiché une moyenne au bâton collective de .361 ainsi qu’une moyenne de présence sur les buts de .471. «Notre offensive a dépassé les attentes cette année. Nous avons été patients et nous avons frappé avec puissance aux moments opportuns. Comparativement à l’an dernier, notre offensive nous a permis de l’emporter plusieurs matchs en 2019. L’ajout de Michael Zgorzelski et de Dyllan Labonté-Morin y est pour quelque chose. Leur leadership se fait sentir tant dans la chambre que sur le terrain. Ceci étant dit, tout ne repose pas sur eux. Nous gagnons ou nous perdons en équipe», a fait valoir Audet.

Au monticule, les lanceurs du Brock ont affiché une moyenne de points mérités collective de 2.11. Le droitier Xavier Tremblay a été dominant avec six victoires ainsi qu’une moyenne de points mérités de 0.82. «Nos lanceurs ont affiché une constance incroyable. Tremblay a été phénoménal. Qu’importe la situation, nous savons que nous pouvons compter sur lui», a dit Audet, qui sera toutefois privé de son as-lanceur en raison d’une opération à un genou.

Fidèle à ses habitudes, la défensive du Brock est celle qui a commis le moins d’erreurs (20). «Cette statistique est particulièrement importante. Nous devons continuer dans cette voie en séries», a affirmé Audet.

À sa dernière sortie, dimanche soir, au stade Jacques-Desautels, le Brock a arraché une victoire de 3-2 en prolongation au Polycor de Charlesbourg. Michael Zgorzelski a produit le point gagnant en huitième manche, poussant Dave St-Jacques au marbre grâce à un simple.

«Ça se joue sur le terrain»

Grâce à leur position au classement, le Brock ainsi que les Jarrets noirs de la Beauce (16-7) passent directement en demi-finale. D’ici là, la première ronde des séries opposera les équipes de Québec (14-10) et Sainte-Marie (10-14) ainsi que Cap-Rouge/Saint-Augustin (11-12) et Charlesbourg (11-13).

Jonathan Paré. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Toutes les équipes de la première division ont des chances, s’est dit d’avis Audet. La parité est impressionnante au sein de la ligue. Tout comme l’an dernier, un défi important, mais plaisant, se pointe à l’horizon. Je ne nous vois toutefois pas comme les favoris… En fait, il n’y en a pas; chaque équipe a ses forces et ses faiblesses. Ça se joue sur le terrain.»

Disputée sous un format trois-de-cinq, la demi-finale devrait se mettre en branle à la fin du mois d’août ou au début du mois du mois de septembre, au stade Jacques-Desautels.

«Il faudra travailler avec acharnement en séries éliminatoires si nous voulons l’emporter. La pression n’existe pas : nous n’avons qu’à être nous-mêmes sur le terrain, à nous amuser, et le reste suivra», a conclu Mathieu Audet.

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