De surprenants invités australiens à Drummondville

Photo de Lise Tremblay
Par Lise Tremblay
De surprenants invités australiens à Drummondville
Les cygnes noirs d’Australie ont été photographiés sur la rivière Saint-François, dans la région de Drummondville. (Photo gracieuseté - Michel Auger) (Photo : Gracieuseté - Michel Auger)

DÉCOUVERTE. La rivière Saint-François accueille depuis quatre jours deux invités pour le moins surprenants : des cygnes noirs provenant directement de l’Australie.

Cette découverte, on la doit à la citoyenne Michèle Luneau. Celle-ci a alerté L’Express mardi matin, car elle croyait que les oiseaux étaient en état de détresse… étant donné leur couleur inhabituelle.

Or, selon les recherches d’un ornithologue interpelé par le journal, Michel Auger, les oiseaux – un mâle et une femelle – sont bel et bien en bonne santé, malgré leur plumage étonnant et… leur présence dans la région de Drummondville.

«Je suis presque tombé en bas de ma chaise quand j’ai su ça. Je suis allé les voir et je les ai photographiés. J’ai fait des recherches, sorti tous mes volumes d’ornithologie et il n’y a pas d’erreurs, ce sont des cygnes noirs d’Australie, une espèce qu’on ne retrouve pas généralement en Amérique du Nord. Il n’y a pas grandes explications à donner, soit qu’il s’agit d’oiseaux d’élevage qui se sont évadés, soit qu’ils ont été pris dans un ouragan et le vent les a conduits jusqu’ici. Je sais que c’est déjà arrivé. Un jour, nous avons trouvé un pélican près de la plage publique», a-t-il expliqué.

Au passage de M. Auger ce midi, les oiseaux au bec rouge vif plongeaient ici et là dans la rivière Saint-François.

«Il ne manquait qu’une musique douce et le spectacle aurait été complet», a exprimé l’ornithologue, heureux de cette découverte.

Puisqu’il s’agit d’oiseaux tropicaux, il n’a cependant pas pu se prononcer sur leur avenir.

«D’après moi, ils vont prendre leur envol un moment donné… je ne sais pas s’ils pourront vivre ici. Je vais poursuivre mes recherches», a-t-il précisé.

Ce dernier a demandé à l’auteure de ses lignes de ne pas dévoiler l’endroit exact où se trouvent les oiseaux, et ce, pour assurer leur sécurité.

Ayant pratiquement la même taille que les cygnes blancs, les cygnes noirs d’Australie se nourrissent généralement de végétaux qu’ils capturent avec leur bec en immergeant leur tête et leur cou.

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