Apprendre à voguer

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Par Marilyne Demers
Apprendre à voguer
Les camps de jour regroupent une vingtaine de jeunes, prêts à apprendre à les rudiments de la voile. (Photo : Ghyslain Bergeron)

VOILE. Alors que le soleil continue de briller dans le ciel bleu, les embarcations du Club de Voile de Drummondville se donnent en spectacle sur la rivière Saint-François.

Fébriles, les apprentis matelots sentent leur cœur ballotté tandis qu’une quinzaine de voiliers se laissent bercer par la valse des eaux. D’ici la fin de l’été, près d’une centaine de jeunes âgés entre 7 et 14 ans auront réussi à hisser les voiles.

«Notre mission est de promouvoir les sports nautiques non motorisés. Notre priorité est d’initier les jeunes à la voile», souligne Jean-Luc Tremblay, le président de l’organisme fondé en 1975.

Club de voile de Drummondville. (Photo Ghyslain Bergeron)

Au terme du camp de jour d’une durée d’une semaine, les jeunes repartiront avec leur certification Voile Canada en main, et surtout, avec la tête pleine de souvenirs et un bagage d’expériences.

«Ils vont acquérir de la débrouillardise et de l’autonomie. Sur l’eau, ils sont appelés à résoudre des problèmes. Si leur voile décroche, ils doivent trouver un moyen de la raccrocher», cite à titre d’exemple l’instructeur-chef, Marc-Antoine Tremblay, qui est lui-même tombé dans la marmite lorsqu’il était jeune.

Pour avoir – littéralement – le vent dans les voiles, les jeunes sont encadrés par des instructeurs qualifiés. Après avoir reçu quelques notions théoriques, ils bénéficient d’un terrain de jeux d’environ 13 kilomètres navigables pour se pratiquer.

Avoir la piqûre  

Il n’est pas rare de voir le même nom apparaître sur la liste d’inscriptions du camp de jour d’une année à l’autre, ou encore, la saison même. Certains jeunes passent d’ailleurs d’apprenti à athlète aguerri.

À chaque édition estivale des Jeux du Québec, la région est fièrement représentée aux épreuves de voile. Tous les deux ans, six athlètes du Club de Voile de Drummondville tentent d’atteindre le podium.

Pour rehausser le niveau de compétition de l’équipe drummondvilloise, deux nouveaux voiliers s’ajouteront à la flotte, permettant aux plus avancés de faire leurs débuts au trapèze et au spi.

«Le trapèze, c’est un câble auquel tu t’accroches. Les pieds sont sur le voilier, mais le corps est à l’horizontale au-dessus de l’eau, explique Marc-Antoine Tremblay. Le spi, c’est une troisième voile placée à l’avant du bateau, qui permet aussi d’aller plus vite.»

Le Club de Voile de Drummondville espère la tenue de la finale des Jeux du Québec 2022 sur son territoire. Avec Rimouski et Châteauguay également en lice, Sports Québec doit annoncer son choix au cours des prochains mois.

Plaisirs nautiques

Pour profiter de la région sur l’eau, il est possible de louer des embarcations nautiques. En plus de ses voiliers, le Club de Voile de Drummondville dispose notamment de kayaks, de planches à pagaie et d’un pédalo.

Située à quelques minutes du centre-ville de Drummondville, la plage municipale permet à chacun d’y trouver son compte, que ce soit pour se prélasser au soleil, jouer sur le rivage ou se rafraîchir dans la rivière Saint-François.

Sous la surveillance de sauveteurs certifiés du Réseau aquatique Drummond, l’endroit est ouvert à la baignade. Des tables de pique-nique, une cantine et un terrain de volley-ball y sont aussi installés.

En prime, les vacanciers seront aux premières loges pour apercevoir les voiliers du Club de Voile de Drummondville voguer au gré du vent.

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