MUSIQUE. La Société des concerts sous le campanile de Saint-Bonaventure propose la découverte d’un instrument peu connu au Québec, le bayan.
Le bayan est un grand accordéon de concert, un instrument développé en Russie au début du XXe siècle. Il est nommé d’après le barde Boyan (XIe siècle). Il offre plusieurs registres. De la main droite, le musicien peut jouer la mélodie et de la main gauche, l’accompagnement. Sa sonorité rappelle parfois l’orgue, le bandonéon, le violon.
Le dimanche 8 septembre, à compter de 14 heures, à l’église de Saint-Bonaventure, Vladimir Sidorov, un grand virtuose bayaniste, offrira un programme haut en couleurs. Il présentera, entre autres, ses propres œuvres.
Né à Volgograd, en Russie, M. Sidorov a fait de brillantes études au conservatoire d’état d’Astrakan, où il obtient le titre très convoité de «Musicien de concert». Il a aussi été accompagnateur des chœurs de l’Armée Rouge.
Installé au Québec depuis 1997, il joue avec des artistes d’ici et d’ailleurs. Il s’est produit avec l’Orchestre symphonique de Montréal et de Québec à plusieurs reprises et il travaille comme soliste dans plusieurs projets de création musicale. Son riche répertoire permet de tisser des liens entre les différentes traditions musicales (classique, tango, jazz, etc.).
Les billets sont en vente au coût de 20 $, et de 10 $ pour les étudiants. L’entrée est gratuite pour les enfants accompagnés d’un parent.
