La direction de la Résidence 600 Bousquet lance un cri du coeur

La direction de la Résidence 600 Bousquet lance un cri du coeur
La Résidence 600 Bousquet, à Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HÉBERGEMENT. Depuis quelques jours, une problématique à la Résidence 600 Bousquet, à Drummondville, est gérée par la direction alors qu’elle est aux prises avec un manque de main-d’œuvre criant.

Rappelons que la résidence, où vivent présentement 87 personnes âgées, pourrait bien devoir fermer ses portes si la direction n’est pas en mesure de se conformer aux mesures dictées par le CIUSSS-MCQ en matière de santé et sécurité. C’est Radio-Canada qui a relaté les vives inquiétudes d’un proche d’une résidente ayant constaté, un certain vendredi, qu’une «préposée aux bénéficiaires s’est retrouvée seule avec 88 personnes âgées».

«Nous tenons à informer les gens que nous prenons cette pénurie de main-d’œuvre très au sérieux. Il en va du bien-être de nos aînés, de nos résidents. Nous suivons la situation de près, chaque heure, afin de pouvoir continuer à leur offrir des soins par du personnel attentionné et leur garantir un chez-soi confortable et sécuritaire en tout point», tient à expliquer d’entrée de jeu Luc Bergeron, copropriétaire de la résidence.

Cette pénurie de main-d’œuvre occasionne une réelle gymnastique pour la direction de la Résidence 600 Bousquet. Il a été entre autres demandé aux employés syndiqués de modifier momentanément leur quart de travail, alors que les gestionnaires sollicitent quotidiennement l’aide du CIUSS-Mauricie-Centre-du-Québec pour pallier les quarts de travail qui se retrouvent à découvert et où plusieurs agences de placement ont également été mises à profit.

«Dans ce contexte, nous tenons à remercier le CIUSSS Mauricie–Centre-du-Québec de son apport depuis que la situation est plus difficile au 600 Bousquet. Ses employés contribuent à maintenir un service de première ligne à nos résidents et c’est grandement apprécié. Nous souhaitons d’ailleurs leur réitérer que nous avons encore grand besoin de leur support et de leur aide d’ici à ce que la situation se résorbe et que le tout revienne à la normale», souligne M. Bergeron.

Cri du cœur

Pour continuer d’offrir un milieu de vie adéquat à l’ensemble des 22 résidents de l’unité prothétique (avec soins), il appert que tous les intervenants liés au 600 Bousquet — direction, employés, syndicat, CIUSSS — doivent travailler main dans la main.

«Il faut tous travailler ensemble pour le bien-être de nos aînés dans une situation qui est difficile, mais circonstancielle. Je suis convaincu que nous pouvons tous faire le “petit plus” qui fera la différence et qui nous permettra de maintenir en activité cette résidence, pour nos aînés de Drummondville», de renchérir le copropriétaire.

En pareille circonstance, la résidence du 600 Bousquet garde les bras grands ouverts à ceux qui ont à cœur le bien-être des aînés et qui souhaitent venir travailler. «Nous offrons de bonnes conditions d’emploi et tous seront accueillis avec joie!», a conclu Luc Bergeron, par la voie d’un communiqué envoyé aux médias.

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