JORKYBALL. Le jorkyball, un sport qui ressemble quelque peu au soccer, est encore méconnu en province. Mais avec la tenue des championnats mondiaux à Saint-Léonard-d’Aston en 2018 et la participation de talents locaux à des compétitions internationales cette année, tout porte à croire que le jorkyball attirera de nouveau adeptes au cours des prochaines années.
Les joueurs Jonathan Lavoie, Alex B. Perreault et Alexandre Faucher sont tout juste de retour de la Portugal où ils ont participé en juin aux Championnats mondiaux de jorkyball dans la ville de Pombal, au centre du pays.
Faucher, qui a découvert le sport il y a trois ans, a tout simplement adoré son expérience. «Nous étions une vingtaine d’équipes. On a affronté la Hongrie et deux équipes de la France. On a battu les Hongrois et l’un des clubs de France. Par contre, Montpellier était vraiment trop fort. On a terminé deuxième de notre groupe, ce qui nous a ouvert la porte pour le match de quart de finale», a-t-il expliqué.
Lors du match éliminatoire, Faucher et Lavoie ont dû croiser le fer de nouveau avec les joueurs de Montpellier.
«On a résisté un set, mais ils ont mis le match hors de portée par la suite. Il faut dire que ce sont eux qui ont remporté le tournoi. En fait, depuis la première édition de cette compétition, la France a mis la main sur la première position à plusieurs reprises en Coupe du monde des clubs», a ajouté M. Faucher.
Même si les joueurs du Centre-du-Québec n’ont pu revenir au pays avec une médaille au cou lors de ce tournoi, une autre compétition amicale a procuré à Alexandre Faucher une médaille de bronze.
«Cette année, ils ont effectué un tirage au sort afin de mélanger les joueurs de plusieurs pays au sein d’une même équipe. J’ai donc été jumelé à un Français et un Portugais. Nous étions Les Pandas. Même si on avait une barrière de langue avec le joueur portugais, on a pu décrocher la troisième place», a-t-il lancé.
Après avoir participé à son deuxième championnat mondial en deux ans et joué sur des terrains japonais en novembre 2018, Alexandre Faucher espère bien pouvoir vivre de nouveau l’effervescence du jorkyball international. «On ne sait pas encore ce sera dans quel pays, mais je veux y être. C’est tellement une belle communauté», a conclu M. Faucher.
