Accusé de crimes sexuels, Patrick Carrière subira un second procès

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Par Frederic Marcoux
Accusé de crimes sexuels, Patrick Carrière subira un second procès
Le Palais de justice de Drummondville. (Photo : Photo d'archives)

JUSTICE. Patrick Carrière, cet homme qui avait d’abord été déclaré coupable le 5 mars dernier de trois infractions à caractère sexuel sur un jeune âgé de moins de 16 ans, subira un second procès au Palais de justice de Drummondville.

La Cour d’appel du Québec a accepté une demande hors délai dans ce dossier. La requête, qui suspend la peine initiale en attendant le second verdict, a été déposée le 18 juillet 2018.

Trois juges de la Cour d’appel se sont penchés sur le dossier, avant de rendre une décision écrite le 6 février dernier. Le trio a déterminé que «le juge (qui a imposé la peine) a erré en droit en évaluant la preuve à partir d’un mauvais principe juridique, soit à partir d’un mauvais raisonnement reposant essentiellement sur la mauvaise moralité de l’accusé». Les magistrats de la Cour d’appel ont qualifié cette erreur de droit de «déterminante» dans ce dossier, avant d’accepter la permission d’appel.

C’est donc dire que Patrick Carrière, 43 ans, est en liberté lors des procédures judiciaires. Représenté par Me Isabelle Castonguay, l’homme qui réside sur la route 122 à Saint-Guillaume s’est présenté au palais de justice, le 27 juin, pour la tenue de son second procès.

Chronologie

Rappelons que les événements reprochés seraient survenus en août 2015. L’accusé aurait commencé à se masturber devant la présumée victime après lui avoir montré une vidéo à caractère sexuel. Carrière aurait dit à celle-ci de se masturber également, avant de décider de lui faire une fellation. Le quadragénaire aurait aussi demandé au mineur de le sodomiser. Carrière lui aurait ensuite fait une fellation, une seconde fois.

Au moment de l’imposition de la peine, en juillet 2018, le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec avait rejeté la suggestion de la Couronne qui proposait alors une peine de deux ans moins un jour et il avait fait de même avec la proposition d’une année de détention de l’avocate de la défense. Le magistrat avait finalement condamné Patrick Carrière à 15 mois de prison.

Le second procès se poursuivra le 19 novembre prochain au Palais de justice de Drummondville devant le juge Conrad Chapdelaine de la Cour du Québec.

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