Deuxième pavillon universitaire : la signature du ministre se fait attendre

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Par Lise Tremblay
Deuxième pavillon universitaire : la signature du ministre se fait attendre
Le campus de l'UQTR à Drummondville. (Photo : Archives, Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Même si l’appel d’offres a été lancé aujourd’hui en vue de la construction prochaine d’un deuxième pavillon au campus universitaire de Drummondville, il y a loin de la coupe aux lèvres. L’approbation du ministère de l’Éducation est toujours en attente.

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, qui suit évidemment ce dossier avec intérêt, a fait savoir que le travail se poursuit dans ce dossier et a informé que le ministère de l’Éducation n’a pas encore donné le feu vert à la réalisation de ce projet estimé à 22 M $.

«En 2014, quand nous avons construit le pavillon actuel, nous avions aussi lancé l’appel d’offres avant même d’avoir obtenu les autorisations. Ça nous a permis de sauver beaucoup de temps et de l’argent. Maintenant, si on obtient le feu vert en septembre, à titre d’exemple, on sera prêt à lancer le projet sur-le-champ. Bref, on n’est pas encore prêt à sabrer le champagne», a-t-il fait savoir.

Rappelons que le deuxième pavillon universitaire permettra la création du Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI). Il aura pour mission de faire vivre et évoluer sous un même toit des forces vives de l’économie et de l’éducation supérieure.

Concrètement, le CNIMI constituera une porte d’entrée pour les entrepreneurs de la région qui auront, par exemple, besoin d’une pièce très précise qui nécessitera de la recherche et du développement.

Autrement dit, le campus proposera les services d’un accélérateur de recherche.

L’Express avait questionné l’automne dernier, soit peu avant l’élection provinciale, le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon, au sujet des délais attendus. Il avait indiqué : «Ça nous prend le CNIMI pour 2020!».

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