Bruit : l’Autodrome Drummond n’est pas en danger

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Par Ghyslain Bergeron
Bruit : l’Autodrome Drummond n’est pas en danger
L’Autodrome Drummond n’est pas en danger, selon le promoteur Yan Bussière. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

COURSES. Dernièrement, des rumeurs voulant que l’Autodrome Drummond pourrait être dans l’obligation de déménager ont circulé, peu après que le conseil municipal ait annoncé sa volonté de négocier pour relocaliser l’école de pilotage située à l’aéroport de Drummondville en raison du bruit. Le promoteur du circuit, Yan Bussière, a tenu à rassurer les amateurs de courses de stock-car sur terre battue en affirmant que le site n’est pas en danger.

«L’Autodrome Drummond, c’est tout près de sept décennies de courses et ça attire 45 000 visiteurs par année, a d’abord lancé M. Bussière. Ça fait rouler l’économie locale. On a un droit acquis sur ce terrain. À l’époque, l’organisation avait déménagé la piste qui se trouvait derrière Le Dauphin. Ils ont trouvé un champ, loin de la ville. Maintenant, la ville est autour de nous…»

Au cours des dernières années, des investissements majeurs ont été réalisés sur le site qui se trouve sur le boulevard Saint-Joseph Ouest.

«On a vraiment un bel emplacement et, même s’il y a eu des épisodes un peu plus difficiles avec le voisinage, je dirais que c’est du passé. Quand il y a des plaintes, c’est parce qu’on dépasse 23 h, mais c’est rare. C’est souvent en raison d’un accident sur la piste que ça déborde. On évite ça, car les amendes sont salées», a précisé le promoteur qui est à la tête de l’Autodrome depuis 15 ans.

Considéré comme la doyenne des pistes de stock-car sur terre battue au Canada, l’ovale drummondvillois accueille environ 14 soirées de courses de mai à septembre. «Sur 365 jours, je pense que ce n’est pas si pire. Le sport se porte bien et il y a de la relève. Les amateurs de course n’ont rien à craindre pour leur piste de Drummondville», a exprimé, en conclusion, Yan Bussière.

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