(Tribune libre) À notre tour de nous exprimer

(Tribune libre) À notre tour de nous exprimer
Lettre d'opinion (Photo : Illustration, L'Express)

TRIBUNE LIBRE. Au tour des 90 signataires d’une pétition lancée il y a bientôt un an pour la fermeture de l’école de pilotage Select Aviation, situé sur le site de l’aéroport de Drummondville, de donner l’heure juste sur ce dossier.

Ne jouons pas sur le mot «fermeture». Tous ont toujours compris que les citoyens réclamaient le départ de cette école d’aviation pour ailleurs, soit une relocalisation de leurs activités dans une autre ville.

Dans l’article du 18 juin de L’Express, Marc Simard, registraire et directeur des communications de Select Aviation, indique : «Si entente il doit y avoir… ». Le «si» ne correspond pas à la décision du maire et de son conseil communiquée le 17 juin dernier, en assemblée publique. «Le règlement a pour objet d’interdire l’usage école de pilotage et activités connexes.»

Aussi, il nous semble que ce n’est pas le rôle de la ville de relocaliser l’école de pilotage, mais plutôt à Select Aviation de se trouver un nouveau lieu d’opération. Le dossier a traîné durant 1 an dans le secret des négociations… Nous refusons d’attendre des mois encore, peut-être une année avant que Select Aviation déménage.

Passer un autre été, un autre automne, un autre hiver à endurer, subir des pollutions sonores et des gaz s’attaquant à notre santé, pas question. Qu’on n’essaie pas de nous faire croire que Select Aviation n’a pas déjà envisagé un autre lieu pour continuer ses opérations, ce promoteur affirmant être en pleine expansion.

Nous apprenons, par ailleurs, que des Drummondvillois tentent de faire renverser cette décision de la ville en accusant les citoyens affectés par les nombreux vols de cette école de n’être que deux ou trois chialeux, sur Facebook.

Nous leur rappelons qu’une pétition de 132 signataires a déjà été remise en plus de nombreuses plaintes. Nous les invitons à venir camper dans le triangle des districts 10, 11 et 12 une, deux, trois semaines (jours et soirs) pour s’abreuver des bruits discordants, stressants ainsi que des gaz s’échappant de ces Cessna fonctionnant aux moteurs de tondeuses à gazon. Ils appuieront alors nos revendications.

Nous espérons que la ville fasse diligence, finalise le dossier rapidement, nous permet de passer un été en paix, car nous avons assez attendu.

Henriette Yergeau, au nom des 90 signataires des secteurs 10 et 11

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