Maxime Bernier fait connaître son candidat

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Par Frederic Marcoux
Maxime Bernier fait connaître son candidat
Maxime Bernier et Steeve Paquet. (Photo : Frédéric Marcoux)

POLITIQUE. Le Parti populaire du Canada (PPC), dirigé par Maxime Bernier, a annoncé le 7 juin dernier que le Drummondvillois Steeve Paquet sera son candidat dans la circonscription de Drummond, aux prochaines élections fédérales, en octobre.

«Le PPC a une plateforme claire, nette et précise, explique Steeve Paquet au sujet des raisons qui ont influencé sa décision. Le Parti conservateur a de la misère à établir une plateforme de son côté. Maxime Bernier n’a pas une langue de bois. Il dit ce qu’il pense. Présentement, on a un génocide financier avec les libéraux. C’est important d’en sortir le plus rapidement possible. La plateforme de Maxime Bernier est basée pour redresser la situation. C’est une politique intelligente et logique.»

Père de trois enfants, il dit avoir été séduit par les valeurs de liberté, d’équité et de responsabilité du PPC. Le fait que la plateforme ne laisse aucune équivoque a également attiré l’homme âgé de 46 ans qui travaille dans le domaine de l’ingénierie comme concepteur mécanique pour l’entreprise Doucet Machinerie à Daveluyville.

«La plateforme est établie d’avance, insiste celui qui réside à Drummondville depuis 2008. Ce n’est pas un parti politique qui va faire des sondages auprès des citoyens pour être en mesure d’ajuster ses politiques en fonction de la volonté du moment des citoyens.»

Des enjeux «à déterminer» pour la région

Steeve Paquet a une vision d’ensemble de ce qu’il veut faire pour la circonscription. Il veut agir pour contribuer à l’économie canadienne. Le candidat veut rapprocher les jeunes et l’ensemble de la population de la politique fédérale. Il n’a toutefois pas encore déterminé quels seront les enjeux spécifiques à la région qu’il défendra.

«Pour ce qui est des enjeux, ils seront à déterminer, laisse-t-il entendre. Personnellement, il y a des points sur lesquels je veux apporter du support comme les aînés, les femmes et l’environnement. Le recyclage, je trouve ça extraordinaire. Ce qui me dérange, c’est lorsque nous sommes taxés. L’odieux de l’environnement est mis sur les épaules des gens. Il y a eu de la sensibilisation positive, mais là, c’est rendu tellement poussé que les gens sont responsables des événements climatiques qui se produisent sur la planète. Les gens ont une part de responsabilité, mais il ne faut pas tout leur mettre sur les épaules et les taxer.»

Questionné davantage au sujet de l’environnement – considérant que Maxime Bernier se montre favorable à l’exploitation du pétrole canadien pour contribuer à l’économie – Steeve Paquet croit fermement en la possibilité de jumeler un virage vert à l’exploitation pétrolière.

«Le virage vert peut passer par l’innovation, estime-t-il. On parle beaucoup de dioxyde de carbone (CO2). Je pense qu’il y a de l’innovation à faire. Je crois que des compagnies pourraient recueillir ce CO2 et transformer ça. Je sais que ça se fait. On peut innover. Ça serait plate de détruire le pétrole qui est le gros moteur économique du Canada. Il faut continuer à faire rouler ce moteur économique pour que chaque personne soit plus riche en fin de compte. Il y a moyen de faire un virage vert en exploitant le pétrole.»

Le Parti populaire du Canada

Le PPC a été fondé par Maxime Bernier, en septembre dernier, quelques mois après sa défaite aux mains d’Andrew Scheer pour devenir le chef du Parti conservateur du Canada (PCC). Steeve Paquet a porté à 217 le total de candidats du PPC. Bernier a assuré qu’il comptera sur des candidats dans les 338 circonscriptions du pays, d’ici quelques semaines, ce qui lui permettra de participer aux débats nationaux avec les principaux partis.

Parmi tous les enjeux économiques nationaux, la gestion de l’offre, un système qui assure une stabilité des prix et un approvisionnement régulier pour le lait, les œufs et la volaille, a été le premier aspect évoqué par le chef du parti, Maxime Bernier, lors de la conférence de presse.

«On dit les vraies choses avec passion et on n’a pas peur de sujets tabous comme c’est le cas pour d’autres partis», met en relief Maxime Bernier.

Celui-ci a ensuite indiqué sa volonté de limiter le nombre d’immigrants à 250 000 annuellement. Il promet également d’atteindre l’équilibre budgétaire en deux ans.

«Pour y arriver, il faut prendre des décisions difficiles comme celle de privatiser Postes Canada, comme celle de faire en sorte que Radio Canada devienne comme PBS aux États-Unis et se finance à même ses auditeurs et comme celle de débattre des pipelines pour l’unité et la prospérité de notre pays», énumère Maxime Bernier.

Rappelons que les prochaines élections fédérales se tiendront le 21 octobre.

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